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Crédits Photo: capture d'écran ONPC

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ONPC : Me Kiejman estime que "deux morts" dans la vie de Bertrand Cantat, "c'est beaucoup "

L'avocat Georges Kiejman était l'invité de On n'est pas couché, ce samedi 23 mars, à l'occasion de la sortie de son livre Éloge de l’irrévérence (éditions Grasset), dans lequel il revient sur des audiences marquantes de sa carrière, par exemple la défense de Charlie Hebdo poursuivi en justice pour les caricatures de Mahomet.

Il est revenu sur plusieurs affaires criminelles, dont le meurtre de Marie Trintignant par Bertrand Cantat. En 2004, lors du procès du chanteur de Noir Désir, il représentait la famille de Marie Trintignant. Et pour lui, si l'affaire avait eu lieu aujourd'hui, le meurtrier aurait été condamné à une peine bien plus lourde, eu égard au contexte sociétal. "Si l'affaire Cantat se plaidait aujourd'hui, on serait beaucoup plus sensibles aux violences faites aux femmes et peut-être aussi à l'indifférence des hommes à l'égard des femmes", a estimé Georges Kiejman. "Marie Trintignant est morte sous les coups de Cantat, mais sa femme (Krisztina Rády, ndlr) pour qui j'avais une admiration très grande car je l'avais croisée au procès de Cantat à Vilnius, s'est pendue dans l'appartement familial, alors que Cantat dormait paisiblement dans la pièce d'à côté. Et cette indifférence je peux le dire, m'a presque autant choqué que les violences d'une nuit d'ivresse à l'égard de Marie quel qu'en est été le résultat tragique. Ça fait deux morts dans une vie. C'est beaucoup", a estimé l'avocat.

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