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Crédits Photo: Flickr/Jérémie Janisson
Selon une étude publiée dimanche 19 octobre dans la revue Nature, l'appendice osseux en forme de L du Microbrachius dicky lui permettait de transférer son sperme à l'intérieur de la femelle.

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Microbrachius dicki : le poisson qui aurait inventé les rapports sexuels, il y a 365 millions d'années

Selon une étude publiée dimanche 19 octobre dans la revue Nature, l'appendice osseux en forme de L du Microbrachius dicky lui permettait de transférer son sperme à l'intérieur de la femelle.

Il y a 365 millions d'années, les poissons faisaient l'amour presque comme des humains. Selon une étude publiée dimanche 19 octobre dans la revue Nature, l'appendice osseux en forme de L du Microbrachius dicki, une espèce de poisson doté de micro bras ayant vécu il y a plus de 385 millions d'années dans les lacs écossais, lui permettait de transférer son sperme à l'intérieur de la femelle. Cette dernière était d'ailleurs dotée de petites plaques qui lui permettaient de maintenir l'organe sexuel masculin en place pendant l'acte. Romantique au possible, le couple se tenait les "bras" pendant la copulation. Aujourd'hui, pour féconder les femelles, les mâles poissons dispersent du sperme dans l'eau.  

"'Microbrachius' signifie 'petits bras' mais pendant des siècles, les scientifiques se sont demandés à quoi pouvaient bien leur servir cette paire de bras osseux", explique le professeur de paléontologie John Long, un des membres de l'équipe de chercheurs de l'université australienne Flinders. "Nous avons résolu ce mystère : ils servent à l'accouplement et permettent au mâle de positionner son appendice dans la région génitale de la femelle." L'appendice osseux en question serait donc l'ancêtre du pénis.

Au cours de leurs investigations, les chercheurs ont étudié des fossiles de l'ordre des Antiarchi. Ces derniers sont les plus anciens des placodermes, poissons au corps recouverts des plaques, mystérieusement disparus il y a environ 360 millions d'années. D'après les scientifiques, notre propre évolution trouverait ses origines dans cet espèce. 

Lu sur France TV Info

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