Alerte rouge
Grève des éboueurs : le tour de France de la puanteur
Une semaine après le début de la grève reconductible enclenchée le 7 mars, la rue Montorgueil n'est pas "à l'arrêt", loin de là : à l'heure du déjeuner, cette artère piétonne et très commerçante en plein cœur de Paris grouille de riverains comme de touristes.
Mais çà et là, des tas de poubelles et cartons non ramassés viennent rappeler au passant le mouvement social en cours.
"C'est horrible", fulmine une vendeuse de boulangerie qui ne veut pas dire son nom. "Vous vous rendez compte, si des nuisibles rentrent dans une pâtisserie, ce que ça va faire ?", ajoute l'employée.
Lundi, 5 600 tonnes de déchets restaient non ramassées, selon la mairie, un volume qui augmente chaque jour. Et "le conflit se durcit" avec le blocage du dépôt de Pizzorno, opérateur privé, prévient l'adjointe (PS) à la propreté Colombe Brossel.
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