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Le grand patron Charles Beigbeder chez Ruquier défend son "Pacte pour la France"

Au programme : baisse des prélèvements obligatoires afin de imiter le cout du travail, critique de la loi de finances...

Candidat à la présidence du MEDEF en 2005, battu à l'époque par Laurence Parisot, Charles Beigbeder était l'invité de Laurent Ruquier samedi dans l'émission On n'est pas couché sur France 2.

L'homme d'affaires secrétaire national de l’UMP chargé de la pédagogie de la réforme a fait la promotion de son livre, "Puisque c’est impossible, faisons-le : 10 idées simples pour réformer une France (pas si) compliquée". Il a également défendu les 15 proposition portées par le Pacte pour la France dont il édite le site internet. Ses propositions très libérales n'ont pas manqué de faire réagir les deux chroniqueurs Aymeric Caron et Natacha Polony.

Le chef d'entreprise est revenu sur le phénomène du mouvement des pigeons et a critiqué le projet de loi de finances du gouvernement et l'enterrement du rapport Gallois. Il faut selon lui "repenser l'organisation des prélèvements obligatoires pour qu'ils pèsent moins sur le travail."

Il a également été interrogé par le chroniqueur Aymeric Caron au sujet de sa fonction d'"agriculteur", puisqu'il loue des milliers d'hectares de terres en Argentine et en Ukraine, afin d'y cultiver des cultures OGM dans le cas argentin. Cette façon de spéculer sur le cours des matières premières peut être perçue comme une non éthique, a souligné le chroniqueur, en s'interrogeant sur la légitimité de "spéculer sur tout, notamment sur des choses aussi importantes que la nourriture, les matières premières, les céréales, me^me si cela peut provoquer des famines dans des pays comme cela se passe parfois".

L'entrepreneur a répondu en assumant pleinement : "On a un défit alimentaire puisque nous serons 9 milliards en 2050. Les Chinois et les Indiens modifient leurs habitudes alimentaires. Concrètement, il faut doubler la production. Donc pour doubler la production il faut augmenter les rendements partout où l'on produit déjà et il faut mettre au travail de nouvelles terres : c'est exactement ce que nous faisons. Nous investissons là où il y a de bonne s terres qui ne sont pas cultivées".

L'investisseur a également du se justifier sur certaines de ses prises de positions particulièrement libérales, comme par exemple sa volonté de supprimer les immeubles sociaux, sous prétexte que "tout ce que l'on a mis en, place pour protéger les plus modestes, parfois se retournent contre eux", ajoutant que "beaucoup d'experts aux États-Unis estiment que si l'on a une crise du logement, c'est peut-être parce qu'on est allés trop loin dans le logement social."

Lu sur Dailymotion

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