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Crédits Photo: Capture d'écran Youtube / Euronews

Solution de la dernière chance ?

Brexit : Michel Barnier met en garde le Royaume-Uni et Theresa May

Après le nouveau rejet au Parlement britannique cette semaine, le Royaume-Uni est plongé dans une profonde crise politique sur la question du Brexit. 

La perspective d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sans accord, dans le cadre du scénario tant redouté d'un "Hard Brexit" cauchemardesque, devient "chaque jour plus probable" selon les mots du négociateur de l'UE pour le Brexit, le Français Michel Barnier. 

Michel Barnier s'est exprimé cette semaine sur la question du Brexit au Parlement européen : 

"Aujourd'hui, dans la situation où nous sommes, l'option du No Deal est vraisemblable. Je dois dire la vérité. Mais nous devons nous préparer et nous sommes préparés depuis plusieurs mois. (…) Le Brexit a monopolisé l'agenda européen tous ces derniers mois, beaucoup d'énergie, beaucoup de temps. Je pense que cette énergie et ce temps nous devons le consacrer à un agenda positif."

Michel Barnier n'a pas masqué sa colère envers les Brexiters, les dirigeants politiques les plus favorables envers le "Brexit dur" comme le nationaliste Nigel Farage :  

"Ces gens veulent détruire l'Union Européenne de l'intérieur et d'autres de l'extérieur, voilà, c'est pour ça que je pense qu'il faut prendre soin de l'Union Européenne même s'il faut la réformer".

Le report de la date limite du Brexit fait courir des "risques importants" à l'Union européenne selon Michel Barnier. 

La date fatidique du Brexit a désormais été fixée au 12 avril prochain. 

La Première ministre britannique, Theresa May, rencontre ce mercredi le leader de l'opposition travailliste, Jeremy Corbyn. Theresa May a tendu la main à son adversaire politique. Elle a également annoncé son intention de demander un nouveau report de la date du Brexit aux dirigeants européens.

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s'est exprimé sur cette question devant le Parlement européen : 

"Le 12 avril est l'ultime date limite pour une ratification de l'accord de retrait par la Chambre des communes. Si cela n'a pas encore été fait d'ici là, aucune nouvelle extension courte ne sera possible."

Jean-Claude Juncker, a évoqué la question du Brexit à Bruxelles. Selon lui, un divorce sans accord ne profiterait qu’aux "populistes et aux nationalistes" :

"Nous travaillerons, Etats membres et Parlement européen, jusqu'au dernier moment pour éviter un "no deal". (...) Si le Royaume-Uni est en mesure d'approuver l'accord de retrait avec une majorité viable d'ici au 12 avril, alors l'Union européenne devrait, également dans ce cas, accepter une prorogation jusqu'au 22 mai".

Un nouveau Conseil européen crucial sera organisé le 10 avril prochain. Des solutions pourraient être apportées dans le cadre de la crise du Brexit à cette occasion.  

Euronews

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