Vanessa P. et Benjamin B., pourquoi Dalida louchait, M. Twitter et sa môman

Encore Vanessa Paradis et Johnny Depp ? Pffff… c’est pas encore fini, ces histoires ! Est-ce parce que l’actu people de la semaine est assez plate ? Est-ce parce qu’il y a vraiment anguille sous roche ? “ Public ” qui ne fait habituellement pas dans la demi-mesure se fend ce vendredi d’un papier extrêmement mesuré dans lequel il fait état… d’un possible changement de cap dans la vie de Vanessa. Info ? Intox ? A vous de voir...

Vanessa et Johnny séparés depuis quatre mois

On le savait : depuis quelque temps, “ quatre mois ” exactement, nous dit “ Public ”, les deux stars ne vivent plus sous le même toît pour des questions de promo et de tournages. “ L’ambassadrice de Chanel est moins présente en Californie — où elle résidait avec Johnny et leurs enfants — et passe de plus en plus de temps dans la capitale française, complète le journal. Entre la promo du film “ Café de Flore ”, le tournage de “ Cornouaille ” et la musique, Vanessa renoue avec la vie parisienne… Même scénario pour Johnny, pris par la promo du dernier film de Tim Burton, “ Dark Shadows ”, qui se concentre plutôt outre-Atlantique et n’a pas eu la possibilité de venir à Paris ”. Bon, c’est sûr, la séparation, c’est pas forcément ce qu’il y a de mieux pour entretenir la flamme (quoique parfois, hmm…).

Vanessa et Benjamin Biolay “ très complices ”

Signe d’une certaine lassitude entre les deux plus beaux amoureux de la planète people ? “ Pour le moment, constate “ Public ”, la belle se recentre sur sa carrière. Après Etienne Rhoda-Gil, Serge Gainsbourg ou encore Lenny Kravitz, elle se cherchait un nouveau pygmalion, pour mieux se réinventer. C’est fait. Benjamin Biolay, auteur-compositeur de talent, planche avec elle sans relâche sur son nouvel album. Les deux artistes multiplient les rencontres. Comme le 4 avril dernier, où on les a aperçus au restaurant Ralph’s. “ Ils semblaient comme seuls au monde, très complices. C’était une conversation passionnée, ponctuée de fous rires, de regards tendres et de regards qui en disent long… ”, rapporte un témoin installé à quelques mètres de la table du couple. A l’issue de ce rendez-vous discret, note cependant le mag, Vanessa et Benjamin avaient alors préféré quitter l’établissement séparément. (…) Mais (la chanteuse) sait-elle seulement où elle en est ? Pour le moment, pas de séparation avec son Johnny, mais leurs vies se déroulent juste dans deux villes éloignées l’une de l’autre. Recentrée sur son album, conclut “ Public ”, Vanessa travaille dur et LA est de plus en plus loin… ” Mouais, ça peut vouloir dire tout comme ça peut ne rien vouloir dire du tout du tout du tout…

Heidi Klum et Seal : après l’amour, la guerre

Séparés, Heidi Klum et Seal le sont bel et bien. On vous le disait la semaine dernière, le top a peut-être même rencontré un nouvel amoureux en la personne du publicitaire Thomas Hayo (“ Gala ” en parle encore ce mercredi). Est-ce à cause de l’arrivée de ce dernier dans la vie de Heidi ? Le couple qui avait jusque-là affiché une belle et noble volonté de divorcer le plus proprement possible est en train de se déchirer à grandes dents. “ Sous la surface rose, c’est une autre histoire, grince “ Voici ”. Chacun a déposé son dossier pour le divorce, et on ne peut pas dire que ce soit l’harmonie parfaite ”. Qu’est-ce à dire ?

Heidi et Seal : les enfants et l’argent

“ Voici ” nous le dit : “ Elle exige la garde des enfants avec un droit de garde pour son ex, tandis que lui demande une garde partagée. Ca va chauffer. Et il y a plus glauque : Heidi (dont la fortune est estimée à 70 millions de dollars) affirme qu’il existe un contrat de mariage qui permettra à chacun de récupérer “ son ” argent. Mais selon Seal (15 millions de dollars seulement, le pauvre), pas du tout : ils sont mariés sous le régime de la communauté des biens, il faut tout partager. On est bien loin du miel et des violons… ” Et chboing, fait la corde ! Bouh, ca-ssée !!

Robbie Williams papa

Au pays des people, heureusement, il y a aussi de belles histoires, comme on disait autrefois dans “ Palace ”. Figurez-vous que, c’est confirmé !, Robbie Williams va bien être papa, comme on vous l’annonçait, prudent, au conditionnel samedi dernier. Deux ans après son mariage avec l’actrice américaine d’origine turque Ayda Field, le chanteur est “ fou de joie, nous dit “ Gala ”. Mieux : il s’émerveille à qui mieux mieux de la simplicité du processus procréatif et confie sur son blog : “ Nous avons fait l’amour et cela a marché ! ” Tout simplement, comme tout le monde. Comme tout le monde ? Pas tout à fait… ” Rôôô, mais que va nous apprendre “ Gala ” ? ? ?

Robbie contraint à des injections hormonales pour “ booster sa libido ”

Du crunchy ? Du spicy ? On vous a dit que c’était une belle histoire, ah, Dios !, vous suivez pas ! En même temps, en même temps, les belles histoires suivent parfois des détours étonnants… La parole à “ Gala ” : “ Si l’ex-leader des Take That n’a jamais caché son intention de fonder une famille, il avait avoué l’an dernier, à l’édition britannique du magazine “ GQ ”, souffrir de troubles sexuels sévères. A trente-sept ans, il avait même été contraint de consulter un médecin spécialisé pour finalement apprendre que son taux de testostérone, anormalement bas, était celui d’un vieillard. Ce qui lui laissait assez peu de chances de devenir père naturellement. Contraint à deux injections hormonales hebdomadaires pour booster sa libido, l’artiste aux soixante-dix millions d’albums vendus s’y est plié. Inhabituellement docile. (…) Robbie Williams admettait même se sentir heureux d’être ainsi pris en charge : “ Ce traitement a changé ma vie. Je sens que je vais avoir un nouveau souffle ” ” Gagné !

Fille ou garçon ?

Et c’est pour quand, cet enfant du miracle ? Septembre, nous dit “ Gala ”. Quant à son sexe, c’est motus et bouche cousue. “ Alors que leurs amis croient savoir qu’il s’agit d’une petite fille — la rumeur circule déjà sur les avenues cossues de Beverly Hills — Robbie et Ayda restent discrets, note le people, et se contentent de raconter : “ Lors de la première échographie, nous avons pleuré. Nous fondons en larmes devant les publicités avec des bébés. D’ailleurs, la chambre de notre enfant est déjà prête à l’accueillir ! ” ” Alors, l’était pas belle, l’histoire de Robbie ?

Le mot d’adieu de Dalida

Quand l’actu est plate, on fait mousser… et on ressort les vieux dossiers. Pour les 25 ans de la mort de Dalida, “ Paris-Match ” propose un long port-folio (12 pages) de “ photos inédites ” de la chanteuse. Ca le fait toujours… et c’est d’ailleurs plutôt agréable à regarder. L’était quand même sacrément belle, “ Dali ”, comme l’appelle son frère Orlando (qui, c’était fatal, “ se souvient ” de sa sœur pour les lecteurs du journal…) ! Est-ce parce qu’on est un peu trop gentiane, fleur fragile et délicate ? On est resté interloqué devant le tirage en très très grand sur deux pages du dernier mot laissé par la chanteuse suicidée : “ La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi ”. Du meilleur effet — et du meilleur goût.

Pourquoi Dalida louchait

Mais “ Match ” nous régale d’autres détails. Dans l’article-souvenir qu’il consacre à Dalida, le magazine raconte en effet les origines de… son strabisme. “ A l’âge de deux ans, pour soigner une inflammation de l’œil, le médecin ordonne de lui bander les yeux pendant quarante jours ! La gamine a beau hurler, tenter d’arracher son bandeau, on lui lie les poignets, persuadé que c’est pour son bien ! Elle vit un enfer dans cette terrorisante obscurité. Seule la musique, le violon de papa semblent la calmer. Mais quand on lui ôte le bandeau, c’est un film d’épouvante (ah, le fameux “ poids des mots ”…) : la petite louche complètement. On l’opère. Ca ne marche pas. On tente la rééducation, les grosses lunettes, puis vers 12-13 ans, une autre opération, suivie d’une nouvelle rééducation douloureuse. Pas terrible. C’est une adolescente au corps de rêve mais qui fait la risée des cours d’école. On la surnomme “ Quat’zieux ” ”. Vous vouliez du drame en plus du drame, “ Match ” peut le faire.

M. Twitter “ vit plutôt simplement ”

Et puisqu’on parle de “ Match ”, le magazine a rencontré le créateur de Twitter, Jack Dorsey, 35 ans, dont la “ fortune est estimée à 650 millions de dollars ”. Gloups ! D’après le journal, c’est “ un homme discret qui cultive des centres d’intérêt multiples, dont la botanique et la mode, et qui à l’inverse des millionnaires du Net n’aime pas les yachts et vit plutôt simplement ”. “ Plutôt simplement ” ? Ok, c’est la semaine du blanc, on prend. Et sinon ça ressemble à quoi, sa vie, vraiment ?

16 heures par jour, six jours sur sept

“ Il nous reçoit un jeudi, raconte le mag, “ le jour de ma semaine consacré aux relations extérieures. J’en profite pour sortir du bureau ”. Son quotidien est ultra-organisé : à chaque jour un thème, précise “ Match ”. Né voilà trente-cinq ans à Saint-Louis, Missouri, il a toujours modélisé sa vie, quadrillé son univers. “ Je simplifie la complexité ”, dit-il ”. Houlà, ça rigole pas, on dirait…

Et ça se confirme. “ On vous décrit comme un ascète qui vit de manière austère, dans un loft minimaliste près de vos bureaux, se lance le news. Vous arrive-t-il de prendre des vacances ? ” —“ Non, je me repose le samedi, c’est tout. Je vois mes amis, je bois du vin — surtout du champagne, que j’adore —, je fais de la course à pied. Ca me suffit. Le reste de la semaine, dimanche compris, je travaille seize heures par jour ”. Pfiou ! Et sinon, c’est quand le bonheur ?

M. Twitter et sa môman

Mystère… Ca sent quand même sacrément le corset, tout ça. M’enfin, c’est lui qui choisit, hein ? Et on n’est pas là pour juger. “ A quoi ressemblent vos journées ? ”, l’interroge encore “ Match ”. —“ Je me lève à 5 h 30 du matin et j’essaie de rentrer chez moi à 22 heures (Ahaaarg !). Mes journées commencent toujours par un SMS que j’envoie à ma mère (houlà, houlà, tchou, tchou, tchou !). Elle habite à Saint-Louis et, en raison du décalage horaire, elle se réveille avant moi. En général, quand je me lève, elle a déjà tweeté sur son activité quotidienne, donc, je suis au courant de ce qu’elle fait ”. —“ Vous êtes proche d’elle ? ” —“ Oui, et de ma famille en général. Avec ma mère, je parle au téléphone une fois par mois. Mais comme elle tweete et moi aussi chaque jour, quand je l’appelle, je sais ce qui se passe. Ce qui me permet d’avoir des conversations plus profondes avec elle ” ”. Heu, petite question psy à l’arrache… c’est pour pas couper le cordon qu’il a créé Twitter, Jack ?

2012, “ campagne Teflon ”

Hé quoi ? Pas de pipolitique, ce samedi ? A une semaine du premier tour ? ! ! Ben, pas tellement, en fait, et c’est peut-être, hum !, le signe que cette campagne ne marche pas tout à fait comme elle le devrait — on dit ça, on dit rien, hein… Faut dire que, question charisme, nos candidats… bah, ils dégagent pas. De ce triste constat — qui n’est pas que futile et “ girly ” —, le magazine “ Be ” tire une drôle de leçon que, perso, on n’appliquera pas, mais qui, en même temps, dit bien quelque chose. “ Nous autres jeunes femmes actives, surtout le vendredi soir, écrit Fiona Schmidt, sommes victimes d’une campagne présidentielle Teflon : les idées des candidats glissent sur nos esprits mais n’y accrochent pas. La faute au charisme de moule à gaufre de certains d’entre eux ? Ou au fait que la façon dont on tue les poulets en France, thème central d’une campagne qui jusqu’au bout aura tenu davantage du square de quartier, concerne plus les chapons que les électeurs ? ” On vous pose la question. 

“ Mélenchonisez votre homme ! ”

“ Depuis que Dominique de Villepin et Olivier Besancenot, les Brad Pitt et George Clooney de la politique (mais si), ont quitté la scène, nos fantasmes érotiques étaient au point mort, continue le journal, et on avait peur de s’endormir dans l’isoloir. Et puis il y eut Jean-Luc Mélenchon, avec ses coups de gueule, ses positions mmm… tranchées et ses 14 % d’intentions de vote. Jean-Luc Mélenchon qui rime avec frisson, comme l’auront remarqué les fans de Baudelaire. Enfin, un candidat qui dépoussière le débat public et fait fantasmer de plus en plus d’électeurs — et d’électrices ! De là à coller une cravate rouge et une estrade à notre amoureux pour bousculer la routine conjugale, il n’y a qu’un pas, qu’on ne va pas se gêner pour franchir ”. En conclusion, “ Be ” vous le dit : “ Mélenchonisez votre homme ! (…) Jean-Luc est le Zidane de la présidentielle ! ” Wow ! Carrément… Heu, sans nous, Fiona, vraiment... En même temps, côté punch — on ne parle pas des arguments —, JLM, on est obligé de le reconnaître, se détache vraiment du lot. 2012, morne, morne plaine, décidément… (voir la revue de presse des hebdos de jeudi).

Lorant Deutsch candidat : “ Choisissez le roi ! ”

C’est bon, c’est tout ? Ah, non, il y a aussi Lorant Deutsch. Sacré Lorant ! En promo pour son livre, “ Métronome ”, l’acteur s’est prêté à une interview “ Et si j’étais candidat ”, dans “ Be ”, toujours. “ Votre slogan pour vous faire élire ? ”, lui demande le mag. —“ “ Contre les ambitions personnelles et les contingences de génération, choisissez la permanence, choisissez l’immanence, choisissez le roi ! ” (Heu, sans blague ? ! !) Histoire d’enquiquiner ceux qui voudraient gouverner pour eux et non pas pour les Français. Je suis pour un retour à la monarchie parlementaire, où la démocratie a son rôle à jouer (c’est gentil, ça…), et où les plus compétents nous gouverneraient. Le roi n’a rien à gagner, rien à perdre, c’est un arbitre qui n’appartient à aucun parti… ” V’là autre chose ! Ah, il nous manquait, le Lorant, pour élever le débat...

“ Je déplacerais le pouvoir à Senlis, au château de Vincennes ou de Versailles ”

Et sinon, en terme de “ programme ”, ça donne quoi, Lorant Deutsch, candidat ? “ J’obligerais tous ceux qui vivent en France à parler notre langue, qu’ils soient là depuis dix ans ou depuis dix minutes, afin qu’on puisse vivre ensemble. Plus d’histoire de couleur, de religion ou de sol, seule la langue compterait. ” —“ (Quel serait) l’acte le plus politiquement incorrect que vous vous permettriez ? ”, l’interroge “ Be ”. —“ Déplacer le pouvoir à Senlis, au château de Vincennes ou au château de Versailles. Après tout, l’Elysée, c’est quand même un ancien hôtel construit pour une prostituée, la Pompadour ! ” Oh, shocking ! On croit rêver, non mais franchement… Et si tu refaisais l’acteur, hein, Lorant ? !

Vous en voulez encore ?

Pour le gossip : la future potentielle première dame Valérie Trierweiler interviewe cette semaine Marc Levy dans “ Paris-Match ”. “ C’est la première fois que je tombe sur une héroïne de roman qui s’appelle Valérie ”, lui dit-elle. —“ Elle porte en elle une grande personnalité, une grande générosité et une fragilité, lui répond l’écrivain. C’est une femme à la fois d’une grande douceur et d’une grande pudeur. Très digne ”. —“ Beau portrait ! ”, conclut-elle.

Rayon amour(s) : Justin Timberlake et Jessica Biel se marieront cet été (“ Public ”) ; Antonio Banderas a été surpris dans des “ situations intimes ” avec une jolie blonde qui n’était pas Mélanie Griffith au club mexicain Coco Bango (ça ne s’invente pas, “ Gala ”) ; Kim Kardashian flirterait avec Kanye West (“ Be ”, “ Public ”) ; Jada Pinkett Smith l’affirme : “ Avec Will, nous vivons toujours ensemble ” (“ Gala ”) ; Jon Hamm de “ Mad Men ” serait fiancé avec la réalisatrice Jenifer Westfeld (Public ”) ; le nouveau fiancé de Marc Jacobs est l’acteur porno brésilien Henry Louis (“ Voici ”) ; un an après la mort de Liz Taylor, son fils, Christopher Wilding, et son ex-manager, Jason Winters, se disputent la garde de Daisy, le chien de l’actrice (“ Gala ”) ; Jean-Luc Delarue va se marier cet été avec Anissa (“ Voici ”) ; si Laure Manaudou va aux JO, c’est “ grâce à Fred ” alias le champion Frédérick Bousquet (“ Paris-Match ”) ; Ayem aurait “ piqué Benzema à Jenifer ” (“ Public ”) ; Lise Darly de “ The Voice ” a "retrouvé son amoureux pour Pâques" (“ Public ”). On est content pour elle !

En vrac : après un départ en flèche, les ventes du disque de Madonna se sont effondrées de 88 % la deuxième semaine de sa sortie (“ Voici ”) ; "le rapport d’autopsie de Whitney Houston a parlé : elle avait des traces de neuf drogues différentes dans le corps" (“ Voici ”, “ Gala ”) ; Emmanuel-Philibert de Savoie a été opéré d’une tumeur pour la deuxième fois (“ Voici ”) ; Loana n’est pas “ totalement guérie ” (“ Voici ”) ; Philippe Harel devrait adapter “ La carte et le territoire ” de Michel Houellebecq au cinéma (“ Gala ”)

Et sinon : “ Public ” fait un “ Big dossier : Avant d’épouser la fille, regarde la mère ” ; “ Elle ” propose un “ spécial Helsinki ” et “ Gala ” un test “ Quelle première dame seriez-vous ? ”. Nous, on est du type “ Michelle Obama ”. Et vous ?