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Kate Middleton : la face cachée, Catherine Deneuve : amoureuse à secrets, Léa Seydoux nue dans “ Lui ” : mais qu’y-a-t-il sous son voile ?
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Revue de presse people

Mais aussi “ la nouvelle vie ” de Monica Bellucci, Michael Douglas et Catherine Zeta-Jones pas encore séparés, Lady Gaga violée ( ?), PPDA prêt à "coucher" pour aider son frère, et, et, et… le grand retour de Marcela Iacub, alias “ la cochonne ”

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Alooors, il est comment ? Il est comment, qui ? “ Lui ”. Lui, qui ? LE “ Lui ”, le journal, quoi, avec Léa Seydoux toute nue mais voilée en couverture. Ah bé, il est beau, et puis, il est bon, aussi. Ah ouais ? YUMMY !

Léa Seydoux à oilpé... mais aussi Malgosia, Isabeli, Alyssa et Zoë

Sans blague, on n’est pas un garçon, mais faut avouer qu’entre Léa Seydoux, somptueuse, à la fois longue et ronde où il faut, comme il faut (ah, ces hanches, ces seins !), et les “ bombes ” Malgosia, Isabeli, Alyssa, Zoë, il y a de quoi se sentir pousser les oreilles et la queue du loup de Tex Avery. Et vous savez pourquoi ? Parce que ces splendeurs ne sont pas seulement — très — agréables à regarder, mais parce qu’elles sont photographiées façon gourmande, comme qui dirait “ à l’ancienne ”, quand le sexe rimait avec désir et surtout avec plaisir. Les nus du “ Lui ” version 2013 sont fidèles à l’esprit du “ Lui ” de Daniel Filipacchi (très joliment interviewé, d’ailleurs, dans le mag), quand la chair était encore joyeuse et le sexe le plus sûr moyen d’en profiter. A cette époque bénie des dieux, mais hélas bel et bien révolue, où l’homme n’avait pas peur "d’y aller" et ne flippait pas sa race quand une femme lui demandait du feu. Grrrmblll, grrrmbll, grrrmbll...

“ Lui ” dédié à “ ce dinosaure nommé le Mec ”

C’est assez parlant : dans son édito, Frédéric Beigbeder parle du “ retour de “ Lui ” (comme du) plaisir d’un dernier tour de piste, (…) un baroud d’honneur en souvenir de ce dinosaure nommé le Mec, celui qui draguait lourdement, qui buvait trop, qui conduisait vite, qui tombait amoureux en parlant fort de politique et en faisant des moulinets avec ses petits bras musclés. (…) Ce mammifère viril et romantique, conclut-il, obsédé par les femmes et ami des gays, insupportable et sexy, luxueux et paysan, festif et littéraire, c’est à lui (et à ses quelques admiratrices incurables) que ce magazine est dédié ”. On ne saurait que trop l’en remercier, parce que, sérieux — même si ça le fera pas revenir, “ le mammifère viril et romantique ” — un mag couillu, musclé-musqué, ça nous manquait.

Et quoi d’autre, dans “ Lui ” ?

Les petites dames toutes nues, c’est fait. Et sinon, l’est fait comment, le “ Lui ” ? L’est bien monté. La maquette est chouette, propre, nette, chic et classe, mais pas métrosexuelle. Elle est à l’image du projet : virile. Gros point fort : pour la première fois depuis bien longtemps, on croise dans ses pages des personnages dont on n’a pas forcément entendu parler, comme le "chercheur-entrepreneur André Choulika" ou la “ nouvelle J.K. Rowling ”, Samantha Shannon. Les sujets, aussi, donnent de l’air frais, comme celui consacré au rapport entre la cocaïne et la crise de 2008 ou le billet de Gaspard Proust sur la nécessité de “ reprogrammer notre logiciel de consommation ” sans parler de la chronique très, très, très informée et sacrément titillante du mondain masqué qui, visiblement, peut dire "tu" à Caroline de Monaco comme à Arnaud Montebourg. C’est que, côté signatures, y’a de la pointure... Gaspard Proust, donc, mais aussi Nicolas Rey, Patrick Besson, Arnaud Viviant, Gaspard Noé et, et, et… Marcela Iacub — l’auteur, oui, du “ livre cochon ” sur DSK. Vous allez dire : encore, toujours, les mêmes. C’est pas faux. En même temps — on a été la première à s’en étonner —, leurs papiers ont une vigueur qu’on ne leur connaissait plus. Comme s’ils écrivaient ici ce qu’ils avaient oublié ?, négligé ?, craint ?, d’écrire ou de dire là. On ne va pas y passer trois heures, parce que votre temps est compté, mais jetez un œil au portrait de Najat Vallaud-Belkacem par Rey ou à la critique du livre de Yann Moix par Viviant, ça change des papiers téléphonés et renvoi d’ascenseur auxquels on est habitué. Ici, y’a de la tripe, de la sueur, ça sent l'homme, c’est pas comme dans le “ Vanity Fair ” français.

Marcela Iacub et l’homme “ victime du sperme fécondant ”

On vous le disait tout à l’heure : Marcela Iacub a sa chronique dans “ Lui ”. Pour son grand retour, l’auteur “ à scandale ” ne fait pas dans le flûté discret et se fend d’un billet sur… le sperme. “ A partir des années 70, résume l’accroche, la révolution des mœurs, loin d’atteindre à l’égalité tant attendue entre hommes et femmes, a inversé la place de la victime du sperme fécondant ”. Houlà ! C’est que ça rigole pas… Et sinon, ça veut dire quoi ? Débarrassé du bla-bla iacubien, l’article dit une chose pas très compliquée à comprendre et qu'on va résumer à la kalach (appelons un chat un chat) : hier, quand une femme tombait enceinte, c’est la femme qui se faisait baiser. Aujourd’hui, comme la femme est hyper-protégée par la loi, c’est l’homme qui se fait entuber. Comme, visiblement, le fait que l’homme soit devenu “ la victime du sperme fécondant ” la perturbe beaucoup, dame Iacub préconise une solution pour le moins radicale, mais qui, faut avouer, a le mérite d’être originale. Cette solution, c'est...

La recette de Marcela pour réussir l’égalité des sexes

Antantion ! Vous êtes prêts ? “ Pour en finir avec ces inégalités, écrit le Dr Marcela, de nouvelles lois devraient autoriser les hommes à devenir géniteurs sous X. Pour que le géniteur soit déclaré père de l’enfant, une femme enceinte devra le consulter afin d’avoir son accord. Mais, entre-temps, les hommes peuvent faire appel à un procédé qui, en plus d’être légal, est plus efficace qu’aucun autre : se faire stériliser et déposer leur sperme dans des banques prévues à cet effet. Ils pourraient y faire appel chaque fois qu’ils souhaiteraient devenir pères. Dans de telles conditions, la paternité deviendrait aussi libre que la maternité. Si les mâles accordaient la même confiance à ce système bancaire qu’à celui qui gère leur argent, nous réussirions enfin à être égaux devant la jouissance ”. Stériliser les hommes pour réussir l’égalité des sexes, c’est un peu spécial, quand même…

“ PPDA voulait coucher avec la femme de son frère ”

Et puisqu’on parle de stérilité, “ Voici ” nous en apprend de belles. Dans “ un livre poignant intitulé “ Le jour où j’ai rencontré ma fille ” (Grasset), consacré à son combat pour l’adoption, (Olivier Poivre d’Arvor, frère de Patrick), qui est également directeur de France Culture, révèle sans détour sa stérilité, assumant ce que d’autres n’ont jamais osé dire, annonce le mag. (…) Au fil des pages, Olivier raconte aussi avoir pu compter sur le soutien de son frère Patrick. Et sous une forme surprenante. Il dévoile en effet que PPDA était “ tout disposé à honorer ” la compagne de son cadet à l’époque. En tout bien, tout honneur, bien sûr, puisqu’il s’agissait juste d’aider son frère, plus jeune que lui de onze ans, à accéder à la paternité. Une simple formalité pour un serial papa comme lui, qui n’a, curieusement, pas pensé une seconde à une insémination artificielle… (…) Un geste généreux et chevaleresque que le plus jeune des frères Poivre a, toutefois, fini par refuser, trouvant que cette dette serait sans doute difficile à assumer. Depuis, il a pu adopter sa fille aujourd’hui âgée de 11 ans, qu’il avait rencontrée à Lomé, au Togo, alors qu’elle avait 7 ans ”. Tout finit bien, qui finit bien.

Lady Gaga violée ?

Tant qu’on en est à remuer des sujets tortueux, allons-y, Alonzo. “ Le 1er septembre, nous apprend “ Oops ! ”, Lady Gaga a frappé un grand coup lors de l’iTunes festival. (…) Avant de chanter le titre “ Swine ” (“ porc ” ou “ ordure ” en français), la diva a commencé par ôter sa perruque avant d’enfiler un simple T-shirt blanc. Puis, devant des fans médusés, la chanteuse est revenue sur son passé qu’on savait marqué par des violences au lycée. A mots couverts, celle qui avait déjà comparé la perte de sa virginité à 17 ans à “ une expérience terrible ” a évoqué un viol qui aurait forgé son caractère de battante. “ Quand tu es jeune (…), tu ne sais pas ce que c’est de grandir. Tu commences à sortir avec des adultes, et tu penses “ oh, c’est ça que font les adultes ”, mais (…) ce n’était pas normal. (…) Après ça, je n’étais plus qu’une coquille, de la peau et des cheveux, un cœur, un cerveau, un sexe. Je me sentais sale de l’intérieur, je me sentais vide. J’ai écrit cette chanson pour faire partir ces souffrances. J’ai écrit cette chanson pour, j’espère, que vous vous débarrassiez aussi de vos souffrances ”, rapporte le site Elle.fr ”. 

Rumeurs d’avortement

“ Après ces révélations, poursuit “ Oops ! ”, les rumeurs d’un avortement refont surface. En 2011, le clip de “ Marry the night ” avait déjà soulevé de nombreuses interrogations. On y découvrait la chanteuse sur un brancard aux côtés d’une obstétricienne, comme après un avortement. Sur son dos figuraient des traces de coups, peut-être celles d’un viol. “ Je veux devenir une artiste puisque je n’ai plus rien à perdre ”, chantait-elle au médecin. Depuis ses confessions sur scène, ses fans se demandent si Lady Gaga a dû avorter suite à un viol. Avec “ Swine ”, Stefani Germanotta, de son vrai nom, a-t-elle enfin décidé de se libérer ? ” Grave question qui, on l’espère, n’a rien à voir avec des questions de promo…

“ La nouvelle vie de Monica Bellucci ”

Scoop ? En découvrant la une de “ Elle ”, notre sang n’a fait qu’un tour : “ Après la séparation, titre le mag : la nouvelle vie de Monica Bellucci ”. Whaou ! Qu’est-ce qu’on va apprendre-là ? Sûr que ça sera mieux que le papier attrape-pub de “ Gala ” qui, sous couvert de nous révéler l’état d’esprit du moment de la belle, nous refourgue en fait une liste de marques de produits de beauté. Le cœur haletant, on file à la page 24 et là… patatras, qu’est-ce qu’on voit ? Un papier du Dr AGA — Alix Girod de l’Ain à la ville, qui nous dit que, youpi !, pour la bellissima Bellucci, c’est “ un nouveau départ ” parce qu’elle a “ enfin l’âge ” a) “ du grand rôle ”, b) “ des grandes joies ”, c) “ de la liberté ”. Bref, c’est n’importe quoi. Et surtout pas ce qui était vendu en couverture.

Michael Douglas/Catherine Zeta-Jones : c’est pas fini

Enfin une bonne nouvelle ? Contrairement à ce qu’on lit et entend partout, la rupture de Michael Douglas et Catherine Zeta-Jones ne serait, d’après “ Voici ”, pas consommée. D’après le mag, en effet, il reste “ un doigt d’espoir. Sur le tapis rouge du Festival américain de Deauville (où il a rencontré Catherine Zeta-Jones au siècle dernier), l’acteur portait toujours son alliance malgré la rupture annoncée de son couple. Il a déclaré que ce n’était qu’une séparation temporaire, que la presse exagérait, que tout n’allait pas si mal et qu’il allait se battre pour sauver son mariage ”. Fingers crossed, Michael !

Kate Middleton intrigante ?

“ Voici ” en parle, mais “ Oops ! ” en dit un peu plus. “ Selon une nouvelle biographie, “ Kate : la future reine ”, (Kate Middleton) aurait trimé pendant des années pour choper William !, nous apprend le people. “ Leur rencontre à l’université ne doit rien au hasard ”, explique l’auteur, Katie Nicholl. “ Kate, 19 ans, devait aller à la fac d’Edimbourg. Mais en apprenant que William — qu’elle rêvait de connaître — irait à Saint-Andrews, elle a tout annulé et a posé sa candidature là-bas ”. Et les magouilles ne s’arrêteront pas là. En 2009, c’est Carole, la mère de Kate, qui pose un ultimatum au blond. “ Pendant les fêtes de Noël, elle lui a dit qu’il devrait demander la main de sa fille pour continuer à la voir ”. Des révélations qui égratignent aujourd’hui la jeune maman et son clan ”. Bé, c’est pas la première fois, té. Vous vous souvenez pas, avant le mariage, de tous ces papiers qui sont sortis sur Kate et Pippa, alias “ les sœurs glycine ” ? Alors, intrigante, Kate ? Pour épouser un prince, et tout ce qui va avec, faut de toute façon sacrément en vouloir, non ?

Catherine Deneuve, “ bientôt 70 ans ”, robe retroussée

Un peu de vraies jolies choses ? Après toutes ces histoires passablement moches, ces cancans, ces vrais-faux scoops, on l’a bien mérité, non ? Vous allez peut-être nous trouver neuneu, peut-être d’ailleurs que vous ne l’aimez pas ( ? !? !), nous, quand on a vu Catherine Deneuve en couverture de “ Paris-Match ”, on s’est dit : “ Enfin, quelque chose de bien — parce que Deneuve, c’est forcément bien ”. Et on n’a pas été déçu. Bon, pour les photos, on se serait passé de celle qui fait l’ouverture du sujet : la grande Catherine, robe retroussée, entrant dans la mer un parasol à la main — “ à bientôt 70 ans ”, quand même… —, c’est pas forcément heureux. Pour le reste, c’est du nanan — parce que c’est elle qui parle et que ce qu’elle dit est toujours, justement, heureux. Pensé, habité, à la fois sage et très déraisonnable, inquiet, passionné : vivant et pas truqué. Zêtes prêts ?

“ On a toujours quelque chose à perdre, surtout quand on a été ”

Dans “ Elle s’en va ”, le film d’Emmanuelle Bercot, “ on a l’impression que, soudain, vous vous abandonnez ”, commence “ Paris-Match ”. —“ On attend beaucoup de moi, répond Deneuve, j’aimerais ne pas trop décevoir ! Comme tout le monde, il y a des jours où j’ai peur de ne pas être à la hauteur. On a toujours quelque chose à perdre, surtout quand on a été ”. Lucide, honnête, Catherine… Sincère ? A la toute fin de l'interview, le magazine lui pose la question qui tue : “Croyez-vous (…) que vous vivrez encore une fois une grande histoire d’amour ? ”, lui demande “ Match ”. —“ A priori, ma vie est organisée maintenant. Ca me semble fou mais, si l’occasion se présentait, je ne la laisserais pas passer. Je suis pour toutes les histoires d’amour. J’ai toujours été plus une femme amoureuse qu’une femme de tête. J’ai souvent joué de grandes amoureuses, mais je préfère aimer que jouer à aimer. Je suis, hélas, une femme de cœur ”. —“ Pourquoi hélas ? ”, sursaute le mag. Oui, pourquoi ?

“ J’ai fait des choix personnels que je n’aurais peut-être pas dû faire ”

“ Je dis hélas car, par moments, j’ai fait des choix personnels que je n’aurais peut-être pas dû faire. Je suis anticonformiste par nature, insoumise. Je n’en ai toujours fait qu’à ma tête. Au fond, je suis une petite anarchiste ! Les gens raisonnables m’ont toujours ennuyée. Autant j’aime et je respecte les gens, autant j’ai toujours refusé les règles de la société. J’accepte d’être critiquée dans mon travail mais pas dans ma vie. A partir du moment où je ne porte pas atteinte à autrui, j’estime que j’ai le droit de faire exactement ce que je veux, et je l’ai presque toujours fait. J’ai décidé une fois pour toutes de vivre de ma vie ”. Sacrées confidences, dis donc : sous “ la blonde glacée ” couve un tempérament de feu et pas très “ aux normes ”, on dirait… En saura-t-on plus un jour ? Une chose est sûre : ça ouvre des perspectives — en plus de faire gamberger… Bon week-end, les lapins, rêvez, et surtout, aimez-vous bien !

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