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Revue de presse people

Polnareff a mal à son bébé, Adjani mal à son père, Domenech se prend pour un acteur et Delarue pour Jésus. A qui le César du people de la semaine ?

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Appel à toutes les voitures : “ Volodia Polnareff n’a jamais existé ” ! A l’heure où “ Be ” “ attend plus que jamais la version de Danyellah ” sur sa disparition avec le bébé de Michel Polnareff, “ Paris-Match ” l’a trouvée. Et interviewée. “ Il se présente comme un homme dévasté, trahi par une compagne qui passe du statut de muse à celui de manipulatrice. La réalité est plus complexe ”, titre l’hebdomadaire. La belle se fait fort de le démontrer. Réduite à l’état de “ femme-objet ”, sans le sou — “ Nous avions un découvert vertigineux ! Comme on utilisait ma carte de crédit, mes parents ont cru que je me droguais ”, raconte-t-elle — Danyellah se raccroche à l’espoir de “ fonder une famille ”. Alors même qu’ils n’ont “ plus de relations sexuelles ”. Après plusieurs FIV, sans résultat, elle a recours à “ un don de sperme ” et tombe enceinte. “ Michel (m’a) dit : “ Je suis contre l’adoption, mais si j’ai un problème, je ne serais pas contre le fait que tu ailles voir ailleurs ”. J’ai pris ça comme un message, comme une autorisation ” ”. Quand elle accouche chez eux, “ dans la baignoire ”, Michel “ coupe le cordon ”, mais ne sait toujours pas qu’il n’est pas le père de l’enfant. Quand il l’apprend “ un mois plus tard ”, “ il a appelé ses avocats, son assistant, et il est parti. (…) Je lui ai demandé de signer (l’acte de reconnaissance en paternité)… il a refusé. Je l’ai posté sans mention de père, à mon nom. (…) Il n’y a jamais eu Volodia, j’étais contre ce prénom. Je voulais Micha en hommage à Michel. (…) Mais sur l’acte de naissance, le prénom de l’enfant est Louka ”. “ Match ” fait bien de le noter : la réalité est complexe, en effet.

Pas simples, non plus, les relations d’Isabelle Adjani avec son père. Dans l’entretien qu’elle accorde à “ Gala ”, aux côtés de la réalisatrice Yasmina Benguigui, l’actrice confie : “ Moi, j’étais punie pour tout et de tout. Ce qui m’a conduite très tôt à un certain mysticisme d’ailleurs, pour pouvoir supporter ce que je subissais – que ce soient des corrections corporelles ou morales. (…) On a eu des enfances violentes ”. L’âge adulte l’est à peine moins : “ On se sent toujours coupable de quelque chose, dit-elle. Que d’années de travail sur soi pour se départir de ça (…) ! C’est une forme de lapidation virtuelle : on vous lance des pierres imaginaires, mais leur impact fait mal, c’est bien réel ”. Aïe !

Rêve ou réalité ? Raymond Domenech “ songe à se reconvertir dans le cinéma ”, nous apprend encore “ Gala ”. “ A-t-il l’étoffe d’un acteur ? ”, s’interroge l’hebdo, qui, pour l’occasion, est allé poser la question à Dominique Besnehard. “ Je le verrais bien dans un rôle sombre, répond l’agent, comme ceux que jouait Julien Carrette avant-guerre. Des personnages qui ont du cran, qui relèvent la tête. Il me fait penser, d’ailleurs, à Ségolène Royal. Tous deux prennent des coups, sans cesse, mais font front. J’ai de l’estime pour ces gens-là ”. On croyait Dominique et Ségo fâchés depuis la campagne de 2007. Y aurait-il eu rabibochage ? Le parallèle avec “ l’homme qui a fait perdre les Bleus ”, et donc la France, n’est a priori pas des plus flatteurs. “ Il faudrait faire se rencontrer Ségolène Royal et Raymond Domenech !, reprend Besnehard. Ce serait “ Quand Raymond rencontre Ségolène ” ! ”. On se disait aussi…

Facile de tirer sur une ambulance. “ Cinq mois après sa mise en examen pour acquisition et détention de stupéfiants ”, voilà que Jean-Luc Delarue se lance sur les routes de France pour y “ porter la bonne parole ”. Sans gyrophare, mais “ en camping-car ”, sourit, narquois, “ VSD ”, et avec lui, “ Grazia ”. Au groupe scolaire Le Likès de Quimper, l’ex-animateur a livré son sermon : “ Aujourd’hui, c’est le jour où je retourne pour la première fois à l’école. L’école de la vie. Pour la deuxième mi-temps de ma vie. Et j’ai envie d’une très belle mi-temps, parce qu’il n’y aura pas de prolongations ni de penalties ”. Refrain. Bis. Alleluïa, frères et sœurs, car Jésus a dit ”.

D’une messe, l’autre – ou les autres. Dans son “ spécial mode ”, “ Elle ” se demande qui, de Kate Middleton ou de Kate Moss, “ sera la mariée de l’année ” : “ Historique-chic d’un côté, rock’n’fashion de l’autre, voilà le dilemme ”. Coïncidence ? L’hebdo consacre quelques pages plus loin un reportage au “ couple le plus romantique qui soit ”, Charlotte Gainsbourg et Pete Doherty, actuellement en tournage dans “ Les confessions d’un enfant du siècle ”. Faut-il y voir l’annonce du début d’une idylle ? L’ex de Kate Moss semble en tout cas assagi. Le mannequin anglais, un peu moins. D’après “ Oops ”, la belle, dans un accès de rage “ ou de vodka ”, aurait détruit six chansons inédites de son futur mari, Jamie Hince. Mais le rocker n’est pas rancunier. Lors de la Fashion Week, il a, pour le prouver, tabassé un paparazzi qui serrait d’un peu trop près sa promise, un brin éméchée. Qui sera la mariée de l’année ? On se le demande encore.

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