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Carla et Giulia repos de leur guerrier, Asma El Assad complice du sien
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Revue de presse people

Giulia a montré son nez ! Enfin… ses cheveux. Et la presse people, sous le charme, fait risette.

Astrid Eliard

Astrid Eliard

Astrid Eliard est journaliste et écrivain. Elle est auteur de Nuits de noces, et de Déjà l’automne (Mercure de France).

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Cette semaine, quelque chose a changé… Le climat printanier, les jours qui rallongent ? Non, on a vu la tête de Giulia ! Suffisamment floutée pour qu’on ne puisse jouer au jeu des ressemblances, suffisamment nette pour voir son petit front rond et ses cheveux blonds - comme son papa à la naissance, dixit Voici.

Les photos volées, publiées en Une de Paris-Match et Voici montrent la première dame en pleine promenade câline avec son bébé. Elles ont été prises le lendemain du meeting de Sarkozy à Villepinte, et on ne doute pas une seule seconde de leur effet sur la campagne. Les journalistes sont tout miel quand il s’agit de raconter ce versant de la vie du président de la République. Ils rentrent leurs griffes, remballent leur ironie. Pour Paris-Match, Giulia, c’est « le cadeau du ciel sans lequel on ne peut rien comprendre à la force du candidat, qu’aucune mauvaise prédiction ne rebute ». Il évoque souvent la défaite ? Le psy Paris-Match tient l’explication : c’est « comme si, désormais, il n’avait plus à être l’élu du peuple pour se prouver qu’il existe, comme si quelque chose, une si petite chose, lui donnait une force nouvelle. »

Plutôt mère que première dame

Pour Gala et Voici, la première dame est LA mamma : attentive, délicate, maternelle… et même un peu grassouillette. Depuis que la première dame a déclaré à l’émission C à vous qu’elle n’avait pas « la grossesse maigre » et qu’elle avait 10 kilos à perdre, les journalistes people commentent ses formes avec indulgence. Ils sont séduits, charmés par la maternité de Carla.Voici nous dit qu’elle « rayonne de bonheur ». Gala en fait même la « première maman de France », hé ho ! faudrait pas nous infantiliser ! L’hebdo, qui promet une « enquête » et des « révélations », se contente de citer des extraits de l’émission d’Alessandra Sublet et nous donne l’info de l’année, à savoir que la petite Giulia a une alimentation mixte (moitié lait maternel, moitié lait en poudre).

L’autre, celle qui pourrait bien prendre la place de Carlita à l’Elysée, et qui la semaine dernière faisait à ses dépens la couverture de Paris-Match, est plutôt absente. Si vous voulez en apprendre sur Valérie Trierweiler, il faut ouvrir L’Express, qui lui consacre un portrait et décrypte son rôle dans la campagne de Hollande. On la retrouve dans Paris-Match, moins en people qu’en conseillère et soutien politique. « [Elle] a du mal à imaginer ce que sera sa place en cas de victoire. », précise l’article. Carla, tu pourrais pas la rencarder un peu ?

La femme du boucher

Une autre première dame, jolie, souriante, bien droite dans ses escarpins et ses tenues griffées, fait l’actu cette semaine. C’est Asma El-Assad.  Flore Olive, de Paris-Match, nous raconte son enfance privilégiée à Londres, sa carrière d’analyste financière, sa vie d’avant Bachar… et d’après. L’article explique comment ses airs de femme progressiste ont entourloupé les médias étrangers : Asma est devenue « l’une des icônes glamour et modernes du monde arabe, le sourire factice d’un régime qui se révèle aujourd’hui sous son visage le plus brutal et sanguinaire ». Est-elle complice de son mari ? Pour l’écrivain Samar Yazbek interviewé dans ELLE, cela ne fait aucun doute : « Elle sait absolument tout des atrocités commises actuellement. Elle a toujours su ce que faisait le régime. » Et, comme son mari, « elle devra répondre de ces crimes. »

Leçons de drague

A propos de dictateurs, vous savez pourquoi, même laids, même avec une vilaine moustache (Hitler) ou un costume de pépé (Kim Jong-Il), ce sont des sex-symbols ? L’irrésistible pouvoir… ELLE interviewe Diane Ducret, qui publie le tome deux de Femmes de dictateurs. On apprend que Fidel Castro « fait l’amour comme il pisse, debout, à toute vitesse, et sans enlever ses bottes », et qu’Hitler reçut beaucoup plus de lettres d’amour que tous les Beatles. Ça, c’est sûr, les dictateurs savent choper.

Be publie une enquête sur la drague masculine, eh bien, ce n’est pas brillant brillant. Et les témoignages font sourire. Benjamin, 29 ans, « chasse » dans les séminaires d’entreprise. Quant à Maxime, 26 ans, voyez un peu son mode opératoire : « Une jolie fille remarque davantage les mecs qui l’ignorent. Je discute donc avec ses copines, mais je note son nom, pour la retrouver sur Facebook. Puis je lui envoie un message du genre : "Alors, on ne dit pas au revoir ?" »

Justin Timberlake, beau et con à la fois

Il y en a un qui ne drague pas – il est au-dessus de ça - c’est Justin Timberlake. Pire, il ne se laisse même pas séduire. Florence Willaert, qui l’a interviewé pour Grazia, a pourtant sorti le grand jeu. Humour, blagues, décontraction. Il est resté de marbre. La journaliste a beau se prendre un râteau, Justin Timberlake passe pour un type un peu con : « J’aime traîner avec mes potes. Le dimanche soir, on se réunit chez moi pour regarder le foot, on boit de la bière, on se fait griller des steaks et des cuisses de poulet, et on s’amuse beaucoup. » Précision : vous venez de lire sa définition de la « réalité ». Les femmes ne devraient pas se laisser impressionner par les hommes, comme ça. Pourquoi ? Alix Girod de l’Ain nous le révèle dans son édito de ELLE : « le zizi rétrécit. D’après l’hôpital universitaire de Padoue, il aurait perdu 10% de sa taille en soixante ans, passant de 9,7 cm à 8,9 cm en moyenne. » Hypothèse de l’éditorialiste : le centimètre perdu serait peut-être passé dans le tour de poitrine des femmes. A creuser…

Karl Lagerfeld au supermarché

Pendant que le sexe masculin rétrécit, la garde-robe de Kate Middleton s’allonge.Public a trouvé d’où lui venait l’inspiration pour ses bibis et ses tailleurs cintrés : Victoria Beckham. La femme du footballer devenue styliste aurait même décidé de lui offrir une collection pour ses trente ans.  

Sinon, puisque la planète people ne peut se passer de lui plus de quelques heures, Karl Lagerfeld est (encore !) dans ELLE. (A-t-il son bureau à la rédaction ???) Pour lancer sa collection « pas chère » de prêt-à-porter (ne compter que 500 euros minimum pour une pièce en cuir), l’hebdo le prend en photo en mode « monsieur tout le monde ». On le voit donc lire l’Equipe, ou au supermarché (en réalité, la Grande Epicerie du Bon marché...) Réaction du Kaiser, qui fait mumuse tel Marie-Antoinette en son hameau : « C’est la première fois que je mets les pieds dans une supérette. C’est cocasse. » Monsieur Karl, il faut sortir de temps en temps !

Si vous voulez prendre un peu de distance avec tant de futilités, on ne vous recommandera pas le « Spa Adriana Karembeu », tout en flaflas et rose Barbie, que la rédaction de Public a testé. On vous conseille plutôt de réviser vos classiques, et de vous plonger dans la vie de ces beaux et ténébreux people en noir et blanc dont on nous livre cette semaine quelques fragments : Marilyn Monroe dans Grazia, Elvis Presley dans VSD ou Ava Gardner dans Gala.

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