Ça balance à Paris : les vacheries de Macron et celle de Jean-Claude Mailly ; l'Obs égratigne Mélenchon, et Marine Le Pen n'en peut plus de lui ; Finkielkraut/Fontenay : peut-on être à la fois conservateur et progressiste ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Ça balance à Paris : les vacheries de Macron et celle de Jean-Claude Mailly ; l'Obs égratigne Mélenchon, et Marine Le Pen n'en peut plus de lui ; Finkielkraut/Fontenay : peut-on être à la fois conservateur et progressiste ?
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : l'empereur français du recyclage et.. les foires au vin.

Gilles Klein

Gilles Klein

Gilles Klein,, amateur de phares et d'opéras, journaliste sur papier depuis 1977 et en ligne depuis 1995.

Débuts à Libération une demi-douzaine d’années, puis balade sur le globe, photojournaliste pour l’agence Sipa Press. Ensuite, responsable de la rubrique Multimedia de ELLE, avant d’écrire sur les médias à Arrêt sur Images et de collaborer avec Atlantico. Par ailleurs fut blogueur, avec Le Phare à partir de 2005 sur le site du Monde qui a fermé sa plateforme de blogs. Revue de presse quotidienne sur Twitter depuis 2007.

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La Une et quinze pages de l'Obs, malgré sa chute dans les sondages, le Président intéresse toujours autant les médias, et ne cesse de s'afficher sur les couvertures (Le Point la semaine dernière, l'Express le 23 août etc..). Pour l'hebdo : "L'équilibriste Macron est condamné à continuer de marcher alternativement sur sa jambe droite puis sur sa jambe gauche, de jouer 'en même temps' le long terme et le court terme, la révolution libérale et la transformation sociale, le changement économique et la réforme de m'école. Et ce, remarque un communiquant, malgré les mauvais sondages, même si 'sa crédibilité n'est pas entamée'. Sa capacité à réformer demeurerait donc intacte." Soyons prudents, et attendons les prochaines semaines pour le vérifier avec... la loi travail par exemple.

C'est justement la question que pose Valeurs Actuelles à la Une : "Faible électoralement, le chef de l'Etat aura-t-il le courage d'aller jusqu'au bout au risque de semettre à dos une France à cran ?"

Dans Challenges un sondage Odoxa avec des questions alambiquées "Que vous appréciez ou non sa politique économique, avez-vous le sentiment qu'Emmanuel Macron ne vas pas assez loin 26%, mène les réformes à un bon rythme 33%, va trop loin 41%

Macron balance

Philippe Besson, le romancier, a suivi la campagne de Macron. Il cite des propos qui auraient été tenus par le futur président. Exemple : "Valls, je ne l'ai pas sollicité. Je ne crois pas en sa sincérité : ai-je-tort ? Il se positionne après coup, et pour être tout à fait transparent, je pense qu'il ne verrait pas d'un mauvais oeil que je perde." A propos de Bayrou avant qu'il ne s'allient : "Il était ministre de Balladur, lequel obéissait à tant d'intérêts financiers. Il n'a pas démissionné que je sache."

Sur les intellectuels comme Onfray, Todd, Finkielkraut et Debray "Ils ne m'intéressent pas tellement. Ils sont dans de vieux schémas. ils regardent avec les yeux d'hier, le monde d'hier. Pour une large partie d'entre eux, ça fait longtemps qu'ils n'ont pas produit quelque chose de renversant." aurait déclaré Macron.

L'Obs égratigne Mélenchon

L'édito de Mathieu Croissandeau, patron de la rédaction de l'Obs n'est pas tendre avec Mélenchon et sa tribu d'insoumis Il n'hésite pas à souligner leurs contradictions : "Le moins que l’on puisse dire toutefois, c’est que ces insoumis ne sont pas à l’abri d’une contradiction. On peut ainsi les entendre appeler à "dégager les médias" tout en squattant à longueur de journée les plateaux, exhorter les manifestants à prendre la rue à Paris mais à rentrer chez eux à Caracas, ou encore faire assaut de critiques ou de formules chocs et jouer les vierges outragées dès que quelqu’un riposte. Mais ce qui étonne le plus reste de voir ces militants bien formés répéter en chœur et en boucle les mêmes arguments. Comme si aucun d’entre eux n’était en mesure de développer une pensée autonome. Comme si le premier commandement de l’insoumission était de se soumettre entièrement au catéchisme révolutionnaire de Jean-Luc Mélenchon."

Croissandeau ajoute : "Le premier défi qui attend le député de Marseille est de maintenir l’enthousiasme. Or "la lutte, la lutte, la lutte et encore la lutte" qui lui tient lieu aujourd’hui de programme, ça peut finir par être lassant. Les Français qui ont défilé, sans compter mais sans succès, contre la loi El Khomri il y a un an en savent quelque chose. 

Marine Le Pen aussi

Croissandeau n'est pas seul à se lasser de Jean-Luc selon Paris Match : "« Mélenchon par-ci, Mélenchon par-là, je n’en peux plus ! A croire que c’est lui qui est arrivé au second tour ! » Exaspérée par celui qu’elle appelle en privé « l’imposteur », Marine Le Pen, en retrait de la scène publique depuis le désastreux débat de l’entre-deux-tours, repart à l’offensive. « Epuisée », de son propre aveu, par l’interminable séquence électorale qui vient de s’écouler, la présidente du Front national a mis à profit ses quatre semaines de vacances passées avec Louis Aliot et leurs enfants respectifs à Millas, dans les Pyrénées-Orientales, pour se refaire une santé physique et politique." 

Hollande énerve Mailly

"Hollande s'est montré inapte au dialogue social et il ose donner des leçons à Macron. Il ferait mieux de regarder comment lui aurait dû s'y prendre et surtout se taire" aurait déclaré Jean-Claude Mailly, le leader de FO cité par Le Point. 

En tout cas ce "dialogue social" serait passé par 56 réunions. Ces rencontres auraient duré de 1 à 3 h. Elles ont été nécessaires au gouvernement pour arriver à dialoguer avec les parties prenantes avnt d'aboutir au projet final raconte Le Point qui narre "L'histoire secrète des ordonnances" sur 7 pages.

Coupure de micro pour les députés LREM

Richard Ferrand n'hésiste pas à couper le micro des députés qui redisent queqlue chose qui a été dit précédemment lors des réunions hebdomadaires du groupe. ce qui choquerait certains d'entre eux selon le Point.

SFR et la TVA réduite

Gérald Darmanin répond aux questions du point sur le taux de TVA réduite de la presse à 2,1% utilisé par SFR pour son kiosque de presse numérique. Un tour de passe de passe qui ferait quelques centaines d emillions à l'opérateur, et en efrait perdre autant à l'Etat en recettes fiscales. Darmanin, ministre des comptes publics, répond avec prudence au Point. Pour lui, si les quatre opérateurs utilisent cette astuce l'Etat ne perdrait pas un milliard, mais il veut protégéer les rcettes de l'Etat, éviter les distortions de concurrence et protéger la presse.Il faudra attendre le projet de loi de finances pour 2018 afin de connaître les nouvelles règles du jeu, si jamais elles changent.

Conservateur ou progressiste ?

"En terrain miné"  un nouveau livre signé des philosophes Alain Finkielkraut et Elisabeth de Fontenay à la Une de l'Express "Etes-vous conservateur ou progresssite ?". Un dossier touffu de 17 pages. Les deux philosophes "débattent des sujets qui divisent les Français, en assumant leurs désaccords". Un duel amical à fleurets mouchetés, puisque pour le livre, il s'est déroulé par lettres interposées comme l'explique de Fontenay : "Nous avons donc décidé d’échanger des lettres plutôt que de  nous entretenir de vive voix. L’utilisation de ce vieil outil littéraire me semble prudente et bénéfique, bien que je me demande  si elle n’est pas une dérobade. Malgré mon goût de l’affrontement,  je redoutais en effet ta présence et ce que le tac au tac  implique de violence. Autrement dit, je craignais de me heurter en temps réel sur du non négociable et de voir bientôt se lézarder  une chère et ancienne amitié."

Connu pour ses emportements, il répond à son interlocutrice : "Si je tirais sur tout ce qui bouge, tu aurais raison de vouloir m’en  dissuader, et il me semble que je serais assez avisé pour suivre  ton conseil. Mais je n’ai rien d’un tireur convulsif. Et lorsqu’il  m’arrive de perdre mon sang-froid, c’est parce que je suis la cible favorite de ceux qui n’ont que le mot “changement” à la bouche et pour qui rien ne bouge. » l'Express explique son choix : " Leur différend amical rappelle que se déroule en chacun de nous une bataille inapaisée entre le progressiste et le conservateur. N'en déplaise au président."

L'hebdo ajoute " le nouveau chef de l'Etat ne croit certes pas au partage entre la gauche et la droite, hérité de la Révolution française. Mais il l'a remplacé par une autre ligne de démarcation, la frontière entre les "progressistes" et les "conservateurs". Les premiers, réformateurs et confiants dans l'avenir, s'opposeraient aux "conservateurs", repliés sur leurs nostalgies." Quoiqu'il en soit "Macron, féminisme, islam, social... les deux héros débattent des sujets qui divisent les Français, en assumant leurs désaccords".

Dans ce débat, même le pape n'échappe pas aux foudres de Finkielkraut : "Certains ont tellement peur de se retrouver dans le camp de la droite dure qu’ils se refusent à critiquer le pape François quand, voyant dans tout immigré qui frappe à notre porte une occasion de rencontre avec Jésus- Christ, il veut ouvrir sans discrimination les frontières de l’Europe, élargir le regroupement familial et faciliter, je le cite, « l’intégration par une offre de citoyenneté dissociée des capacités linguistiques et économiques ».Le Point en parle aussi, plus brièvement avec deux pages sur cet ouvrage

L'empereur français du recyclage

Vous connaissez peut-être le nom Paprec, si vous intéressez à un trimaran au large, puisque cette société a donné son nom à un trimaran de 21 m de long dont elle était le sponsor. Mais vous ne savez peut-être pas que c'est un géant du retraitement des déchets décveloppé par Jean-Luc Petithuguenin, son PDG. En 22 ans, la petite société de 45 salariés à la Courneuve est devnue un groupe de 8 000 personnes qui est le numéro un du recyclage devant Suez et Veolia. Une belle histoire à lire dans Le Point.

Station F

Pas encore de résultats, de réussite météoritique mais elle existe : L'Express (avec photos) revient sur la pépinière géante de start-up qui s'est ouverte à Paris et n'a vraiment démarré qu'à la rentrée : "Station F, le nouvel épicentre français de l’économie numérique, le fief de la Tech, l’antre de la réussite 2.0. Un projet pharaonique porté par Xavier Niel, 10e fortune de France, et inauguré le 29 juin par c himself, qui a salué ce porte-étendard dernier cri de l’industrie digitale".

L'Express rappelle que "le créateur de Free a déboursé 250 millions d’euros pour faire de cet ancien bâtiment ferroviaire, situé derrière la gare d’Austerlitz, à Paris, « le plus grand campus de start-up du monde ». Cet édifice gigantesque (310 mètres de longueur et 58 de largeur) est prévu pour héberger 1000 jeunes pousses, mais pas seulement".

Le vin

124 pages (en plus des 148 habituelles, ce qui donne un numéro très épais) pour le dossier Spécial Vins qui fait la Une du point avec 145 bouteilles à moins de 10 euros, 531 vins sélectionnés, 13 appellations au top : une valse de chiffres qui donne le tournis avant même qu'on ai bu une goutte d'alcool. Même sujet dans Le Point avec 25 pages qui vous donnent, entre autres, le palmarés des lecteurs de l'hebdo : une centaine de passionnés ont fait leur choix parmi 410 bouteilles durant quatre heures en juin dernier. Et ne pas oublier une vingtaine de pages dans l'Obs. 

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