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Presse à scandales ! Le best of de la revue de presse des hebdos 2011
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Revue de presse des hebdos

Nous avons regroupé le top 10 des revues de presse que vous avez le plus lu cette année. Sujet "star" incontesté des hebdos de l'année, Dominique Strauss Kahn et Anne Sinclair, à eux seuls un plan de sauvetage de la presse française. Autre sujet fort, des ex-épouses qui balancent à droite et embarrassent des proches du pouvoir, des mallettes de billets et un Président sortant donné perdant depuis des mois...

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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DSK : la partie fine “en live” et René-"y’a-un-gros-coup-à-faire ”

Les ébats amoureux de DSK enregistrés sur un portable, ses “ amis ” lillois, “ surveillés ”, prêts à “ vendre ” leur idole à l’avocat de Nafissatou Diallo… Pas à dire, cette semaine, y’a de l’info — de la grosse et de la grasse. Et de quoi relancer, au passage, la “ théorie du complot ”.En parler, ne pas en parler… Jeudi dernier, écoeuré, on vous prévenait d’emblée qu’on ne parlerait pas des “ petits textos ” de DSK sur lesquels s’épanchait “ Le Point ”. On vous invitait à “ y aller voir ” de vous-même si cela vous intéressait et  cela… nous a été reproché. A avoir trop d’état d’âme, on passe pour partial, et c’était pas l’idée. Cruel dilemme ! Faut-il “ y aller ” ? Ne pas “ y aller ” ? Facétieuse coïncidence : dans sa chronique du “ Nouvel Observateur ”, Jean Daniel évoque le choix qu’avait fait Albert Camus, alors qu’il dirigeait la revue “ Combat ”, “ à propos d’un fait divers d’une tout autre gravité (…) : “ Désormais, dit l’écrivain à ses rédacteurs stupéfaits, nous ne publierons plus rien sur l’affaire Petiot. Ni texte ni photo ”. Le docteur Petiot, rappelle l’éditorialiste, était une sorte de nouveau Landru dont on révélait chaque jour les nouvelles victimes en en rajoutant sur les détails horribles de leur exécution ”. DSK n’est pas Petiot et, on vous rassure, on ne se prend ni pour Jean Daniel, ni, et encore moins, pour Albert Camus. Reste le côté “ montreur de bête de foire ”, voyeur, exhibitionniste et amateur de sensationnel qui nous gêne, et pas seulement aux entournures. Vous voulez du DSK ? OK. Ce petit point précisé, et parce que notre boulot, c’est de vous dire ce que “ la presse en dit ”, on “ y va ”. Avec ce que “ L’Obs ”, “ L’Express ” et “ VSD ” ont en magasin cette semaine, sûr que vous n’allez pas être “ déçus ”. Sob.
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Champagne à 35 000 euros,  Tapie et le nègre de Rachida

C'est pas la crise pour tout le monde. A Saint-Tropez, le champagne coule à flots, Mickael raconte sa nuit avec Paris Hilton et Jean Sarkozy va chez Célio. Londres se réveille dans les émeutes, Bernard Tapie se défend et Rachida Dati présente son négre...

Pour l’Express, le scandale vient de Bernard Tapie, dans l’affaire Lagarde, à qui il consacre sa couverture : “Le boulet Tapie”. “Tapie, c’est le général Boulanger mué en businessman”, “un homme sculpté dans du culot”. L’hebdo s’interroge : “L’Elysée a-t-il favorisé l’homme d’affaire dans son contentieux avec le Crédit lyonnais ?” Ce que réfute Tapie : “En choisissant l’arbitrage, j’échange l’espoir d’un gain supérieur contre la certitude d’une procédure plus courte”. “Il faut être tordu pour penser le contraire” conclue-t-il. Laurent Mauduit doit vraiment être "tordu" alors en soutenant que: “Tous les gouvernement refusent une médiation ou un arbitrage, au motif que l’affaire ne peut être tranchée que par la justice ordinaire. Celui de Lionel Jospin d’abord, celui de Jean-Pierre Raffarin ensuite (...) Il n’y a que Nicolas Sarkozy qui défend une telle issue”... En attendant les conclusions de la Cour de justice de la République, Nanard prépare un One-man show au théâtre pour 2013. Il “va aussi s’attaquer (...) au marché très juteux du surrendettement des ménages. L’idée : proposer en ligne des solutions de défichage de la Banque de France et de refinancement de dette”...
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La princesse vous salue bien

Attention, re-re-re grosse bombe ! Hier, Nicolas Bazire, proche de Nicolas Sarkozy, a été placé en garde à vue sur la foi des déclarations d’Hélène de Yougoslavie. Aujourd'hui, “ Le Nouvel Obs ” déballe tout. Et ça se-coue !

Vous pensiez avoir votre compte de scandales ? Désolés, mais vous n’avez pas encore tout lu. Avec le placement en garde à vue, hier, de Nicolas Bazire dans le dossier Karachi, la tension liée aux “ affaires ” est montée d’un cran, et d’un grand. Un cran qui conduit direct à l’Elysée. Ce détail pourrait sembler pittoresque s’il n’avait de fâcheuses — et dangereuses — répercussions : le placement en garde à vue de Bazire a été provoqué par les déclarations d’Hélène de Yougoslavie. Qu’une princesse menace le Palais dans un roman de gare, on ne s’en serait guère étonné. Dans la réalité…

La petite-fille du dernier roi d’Italie

Vous ne connaissez pas Hélène de Yougoslavie ? Vous ignorez qui est Nicolas Bazire ? Soyez rassurés : “ Le Nouvel Observateur ” va tout vous expliquer. Car c’est un fait qui mérite d’être souligné, à l’heure où, dans les rédactions ébahies, on apprenait le sort fait au proche du président, l’hebdo avait déjà imprimé son “ histoire ” et déroulé le fil de l’intrigue Karachi dans les moindres détails. Bien informé, le journal “ de gauche ” ? Hou que oui ! En attendant, à mesure qu’on découvrait les révélations de Serge Raffy, Stéphane Arteta et Olivier Toscer, nous, perso, on s’est pincé très, très fort. Parce que leur papier, s’il s’avère exact, ne relève plus du roman de gare, mais plutôt du thriller à la John Grisham. Vous n’y tenez plus ? Allez, on y va !

“ Petite-fille du dernier roi d’Italie, Umberto II ”, Hélène de Yougoslavie, explique l’ “ Obs ”, est “ l’ancienne femme de Thierry Gaubert ”. Ce dernier, poursuit le journal, “ fut le compagnon de cordée du jeune loup RPR quand il s’empara de la mairie de Neuilly. (…) Directeur de la communication à la mairie, il est considéré comme l’homme de confiance, l’aide de camp, l’arrangeur d’affaires du “ patron ”. Quand Nicolas Sarkozy devient ministre du Budget, Gaubert le suit et devient chargé de mission. (…) Que fait exactement Thierry Gaubert à Bercy ? (…) Dans son enquête, (le juge Van Ruymbeke) va bénéficier d’un allié inattendu. Ou plutôt d’une alliée ”, on a nommé Hélène de Yougoslavie.

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Les "bons plaisirs" facturés de DSK et le triple A

Du libertinage en temps de crise… “ Le Point ” nous l’apprend, les parties fines du Carlton passaient en notes de frais. A J- ? ? ? de la perte de l’AAA, on ne sourit plus. Comme Anne Sinclair, on serre les dents. Et on va de l'avant.

Grosse nausée, cette semaine. La nausée de trop, en fait. Après l’épisode new-yorkais, l’affaire Banon — et son versant Mansouret… —, on pensait reprendre un peu d’air, côté DSK. Dans nos rêves ! Le dossier Carlton nous remet la tête dedans, et franchement, ça sent pas bon. On aurait aimé ne pas en parler : difficile, en même temps, d’évacuer la couv du “ Point ” et ses révélations. Bouchez-vous le nez, on y va — pas de gaieté de cœur, mais on y va.

DSK “ initiateur ” en libertinage

Histoire de faire efficace, on vous campe, vite fait, les protagonistes.  D’abord “ M, la prostituée de 36 ans ”, dont on vous épargnera le témoignage, ceux qui suivent suffisant largement ; David Roquet, “ patron d’une filiale d’Eiffage, 43 ans, marié et père de deux enfants ”, proche de René Kojfer, “ l’affable directeur des relations publiques du Carlton ”, qui lui présente Fabrice Paszkowski, “ 44 ans, patron de la société La pharmacie centrale et fan de DSK ”. “ Fabrice est fasciné (par l’ancien patron du FMI que) lui a présenté le fils de Jacques Mellick, ancien député maire de Béthune, raconte “ Le Point ”. Il veut aider DSK à se faire connaître dans le Nord, il monte l’association A gauche en Europe. (…) Il confiera aux enquêteurs que DSK l’aurait initié au libertinage. Mais ce n’est pas un délit, juste une détente, non ? Fabrice est mis en examen pour proxénétisme, escroquerie et abus de biens sociaux ”.

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DSK : mort d’un complot

Scoop et re-scoop ! Cinq jours après les “ révélations ” d’Edward Epstein, on apprend 1) que le journaliste américain travaillait sur la base de renseignements fournis par les avocats de DSK, 2) que les écoutes visant l’ancien patron du FMI auraient dû servir après son élection aux primaires. Finie, la théorie du complot ?

Samedi 26 novembre, le Net a tremblé. On ne sait pas vous, mais, perso, on a eu du mal à décrocher de Twitter… un peu comme le 14 mai dernier. C’est qu’il nous a bien secoué, Edward Epstein, avec son enquête et ses questions sans réponse pointant en direction d’un “ complot ” ou d’un “ piège ” dans lequel DSK serait tombé. Accroché à notre ordi tout le week-end, quelque chose, en même temps, nous titillait. Il y a quinze jours, en effet — nous nous en étions alors fait l’écho (voir la revue de presse du 17 novembre) — “ Le Nouvel Observateur ”, dans un papier sur l’affaire Carlton, nous révélait que DSK était sur écoute, qu’il en avait été informé par le commissaire Lagarde, et qu’il avait donc, peut-être, été victime d’un complot. Et personne ne s’en était — alors — ému outre mesure. Sacrés emballements médiatiques — imprévisibles, surprenants… déroutants. Fruits du hasard ? Faut voir.

Epstein : “ Quelqu’un épiait DSK et attendait qu’il fasse une erreur ”

Signe de la folie qui, samedi, donc, s’est emparée des médias, mis à part “ L’Express ” ( ? ?), tous vos journaux sans exception reviennent sur l’enquête publiée par Epstein dans la “ New York Review of Books ”. “ VSD ” publie même une interview du journaliste qui, pour tout dire, nous a un peu laissé sur notre faim. “ Vous pensez que quelqu’un pistait DSK pour lui nuire. Vous citez l’UMP ”, souligne le news. —“ Ce que je pense, répond Epstein, c’est que DSK était sous surveillance le 14 mai. Quelqu’un épiait ses mouvements et attendait qu’il fasse une erreur, probablement depuis longtemps. Mais son BlackBerry du FMI, qui aurait contenu des preuves de cette surveillance, a disparu. Je ne peux donc rien prouver ”. —“ Vous avez confié au “ Journal du dimanche ” que deux hauts responsables d’Accor se sont échangé vingt-six textos en quatre minutes, entre 12 h 21 et 12 h 25. Alors que DSK n’est même pas sorti du Sofitel et que Diallo n’a prévenu personne.

C’est un apport fracassant à la théorie du complot, et vous n’en faites pas mention dans l’enquête ? ”, le relance le mag. “ Mes propos ont été faussement retranscrits. Si j’avais découvert ça, ç’aurait été dans l’article. La connexion n’était pas bonne, la journaliste ne parlait pas un très bon anglais (Elle est mariée à un Américain et a vécu plus de dix ans aux Etats-Unis, ndlr). Ce qui s’est vraiment passé, c’est que, entre 10 h 21 et 10 h 35, Brian Yearwood, chef des services techniques de l’hôtel, et John Sheehan, directeur de la sécurité, se sont échangé treize textos, et ce, sept minutes après que DSK a appelé sa femme Anne Sinclair. Pendant ce temps, Nafissatou Diallo a utilisé deux fois sa carte magnétique pour entrer dans la chambre 2820. Des coïncidences troublantes ”. —“ Ces textos, envoyés le matin, renforcent l’idée sinon d’un coup monté, au moins d’une surveillance, insiste “ VSD ”. Pourquoi ne pas en parler dans votre article ? ” —“ Les avocats de la “ New York Review of Books ” ont relu mon texte attentivement. Le paragraphe sur la coïncidence temporelle tombait pour eux sous le coup d’une loi américaine, l’ “ implied label ”. Même si je ne faisais que mentionner des faits troublants sans les lier, j’étais coupable d’ “ insinuations ”. Le paragraphe a donc été retiré ”. Forcément, ça aide pas, Ed.

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Péan lâche une bombe

L’enquête du journaliste sur l’homme d’affaires Alexandre Djouhri révèle les pratiques d’une “ zone de non-droit, non loin du sommet de l’État ”. Ex-plo-sif !

Une bombe chasse l’autre. Quinze jours après les révélations du livre “ Le choc ” sur les coulisses du duel DSK-Aubry (coproduction Robert Laffont/ “ Nouvel Obs ”), une semaine après celles de “ Sarko m’a tuer ”, où la juge Isabelle Prévost-Desprez évoquait le versement de sommes en espèces au candidat Sarkozy (coprod Stock/ “ Libé ”/“ L’Express ”), une nouvelle enquête “ explosive ” paraît ce jeudi — chez Fayard et dans “ Le Point ”, cette fois. Où l’on notera, par parenthèse, que l’économie de la presse étant ce qu’elle est, les journalistes, pour faire leur métier, sont désormais, semble-t-il, condamnés à faire des livres… 

Alexandre Djouhri

C’est un fait qui mérite d’être souligné : pour mener à terme “ son enquête de dix-huit mois ”, Pierre Péan, qui n’est pas un perdreau de l’année (on vous renvoie à son travail sur la Françafrique, sa bio de Mitterrand ou “ La face cachée du “ Monde ” ”), s’est “ financé seul ”. Dangereux, le contenu de “ La République des mallettes ” ? A en croire “ Le Point ”, qui publie son interview en exclusivité, “ il fait fantasmer le Tout-Paris de la politique et des affaires depuis des mois. L’enquête de Pierre Péan a été lue et relue par une batterie d’avocats. Pour autant, faut-il croire tout ce qu’il écrit ?, note l’hebdo, prudent. Lui-même confesse n’avoir pas toutes les clés des affaires qu’il soulève, même s’il affirme ne les avoir pas toutes dévoilées dans son livre ”. 

En voilà bien des mystères… Alexandre Djouhri, le personnage autour duquel Péan a bâti son travail est, il faut le dire, pour le moins ténébreux. D’après l’auteur, “ Il se présente comme un homme d’affaires, d’autres l’ont qualifié d’intermédiaire, ce qu’il n’aime pas. Il est sorti d’une bande de banlieue pour se trouver aujourd’hui dans une autre zone de non-droit, non loin du sommet de l’Etat, où vivent moins de trois cents personnes. Ce sont des politiques, des hauts fonctionnaires, quelques grands patrons. Certains frôlent l’illégalité, d’autres y ont plongé, avec les rétrocommissions. Tous entendent pratiquer un droit différent : le leur. Cette nouvelle oligarchie pèse d’un poids terrible dans la République. Djouhri est au centre ”.

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PS : la (grosse) tuile

Attention, bombe ! Dans une enquête-fleuve exclusive, “ Les Inrockuptibles ” révèlent les détails du système de financement “ présumé occulte ” de la fédération PS du Pas-de-Calais.

Dans les “ Exclusifs ” de “ L’Express ”, une brève nous a arrêté ce mercredi : “ Par un courrier confidentiel du 21 novembre, Arnaud Montebourg a alerté Martine Aubry sur les menaces que fait planer sur la campagne de François Hollande “ un système de corruption touchant des élus socialistes du Pas-de-Calais dont on mesurera bientôt l’étendue ” ”. Intrigant… à ranger dans les infos express que nous publions en fin de revue de presse, s’est-on aussitôt dit. Avant de nous raviser et de découvrir dans “ Le Point ” une demi-page consacrée aux “ étranges dépenses d’un baron du PS ”, et surtout la couverture des Inrockuptibles ” : “ PS : le scandale du Pas-de-Calais ”, barrée d’une rose flétrie. Longue de huit pages, l’enquête de l’hebdo rock, que l’on ne peut guère suspecter de rouler pour la droite, est proprement ahurissante. Explosives, les révélations des “ Inrocks ” ? Dans tous les sens du terme.

“ Braquo ” au PS

Le papier démarre fort : “ Eté 2010. Une impasse tranquille, dans la campagne vosgienne, près de Gérardmer. Fin d’après-midi, une grosse BMW se positionne à la hauteur d’un promeneur barbu et joufflu aux allures de nounours. Trois hommes à bord et un flingue en sautoir. “ Monte sans faire d’histoires ”, ordonnent-ils. La voiture démarre. Le commando, envoyé par un certain Guy Mollet, lui réclame 200 000 euros. Sinon, ils s’en prendront à ses enfants. Ils savent “ à quelle heure ” ils “ prennent le bus pour aller à l’école et au collège ”. Au bout d’un quart d’heure, la berline libère le barbu, hébété. L’homme n’est pas un des voyous de la série télé “ Braquo ”. C’est l’ancien maire d’Hénin-Beaumont, 25 000 habitants, la sixième ville du Pas-de-Calais. Gérard Dalongeville, 41 ans, a longtemps été une figure montante du Parti Socialiste dans le Nord-Pas-de-Calais. Son élection comme maire en 2001 devait faire barrage au Front national. C’est l’inverse qui arriva. Détournements de fonds, corruption… La justice s’est vite intéressée au cas Dalongeville ”.
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DSK : Sarkozy lui dit merci

DSK entraînera-t-il le PS dans sa chute ? A l’heure où la mère de Tristane Banon révèle qu’elle a eu “ une relation consentie mais brutale ” avec l’ancien patron du FMI, Nicolas Sarkozy enregistre son plus beau score depuis décembre.

Dans la famille Banon, après la fille, “ L’Express ” a rencontré la mère. Quinze jours après l’interview “ exclusive ” de Tristane, l’hebdomadaire, décidément très “ en pointe ” sur le sujet, publie cette semaine “ les révélations ” d’Anne Mansouret. “ Lors de son audition, indique le news, la mère a confié aux enquêteurs ce qu’elle n’avait jamais dévoilé, et notamment pas à sa fille : elle a eu une relation sexuelle avec l’ex-patron du FMI. Une relation consentie mais brutale, selon ses dires, qui se serait déroulée dans un bureau de l’OCDE, à Paris. (…) Si elle a voulu apporter ce témoignage, à l’appui de la plainte de sa fille, c’est pour battre en brèche le portrait de Dominique Strauss-Kahn dépeint par ses amis. (…) A 65 ans, après une vie amoureuse bien remplie et trois maris, Anne Mansouret décrit (…) DSK comme un prédateur qui cherche non pas à plaire mais à prendre, se comportant avec l’ “ obscénité d’un soudard ”. D’après elle, chez DSK, le besoin sexuel déclenche un processus de domination ”.

DSK “ pète un câble ”

Revenant sur “ la chronologie des faits ”, la mère de Tristane Banon a précisé avoir “ appelé, peu après (les faits supposés), son amie Brigitte Guillemette, (mère de Camille Strauss-Kahn qui, aujourd’hui, nie en bloc la version d’Anne Mansouret, ndlr). Selon elle, l’ex-femme de DSK lui aurait alors confié qu’elle savait qu’il avait plusieurs fois eu un comportement déplacé vis-à-vis d’étudiantes, mais que jamais elle n’aurait pensé qu’il irait jusque-là. Brigitte Guillemette aurait alors appelé DSK, qui lui aurait répondu, en substance : “ Je ne sais pas ce qui m’a pris. J’ai couché avec la mère, j’ai pété un câble quand j’ai vu la fille ”.

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« DSK n’est pas brutal », c’est une nouvelle ex-maîtresse qui le dit...

Cette semaine, les hebdomadaires sortent de leur torpeur. On y lit que ce n’est pas les drogues mais le sevrage brutal qui a pu tuer Amy Winehouse (VSD), on y voit Monica Bellucci dans de beaux draps (Paris Match), le Nouvel Obs qui prône, comme Philippe Le Bel, de supprimer les banquiers et l’avocat de Tristane Banon qui raconte avoir sauvé DSK...

VSD revient sur Amy Winehouse pour savoir si c’est l’overdose qui l’a tuée ou l’arrêt des drogues... Mais c’est au détour de la rubrique de Paul Wermus qu’on découvre que l’avocat David Koubbi, qui défend Tristane Banon, “ne manque pas de clients célèbres, tels Stéphane Delajoux, Jérôme Kerviel”... DSK doit trembler ! D’autant que “ce procès, dit l’avocat, ne m’apporte que des emmerdes”. Et de confier : “(...) si Tristane, à la demande du procureur américain, s’étaient rendue à New York, DSK serait encore en prison...”. Quoiqu’il en soit, promet-il, si sa “cliente touche de l’argent, elle le reversera à une ONG”... Enfin, l’Express a retrouvé la garçonnière de DSK. On apprend que“l’appartement du soupçon”, lui était prêté par son vieux copain, Alex-Serge Vieux, qui, par “respect” “veut éviter de rentrer dans ce débat”...

VSD et Gala reviennent sur la nouvelle ancienne maîtresse de DSK qui sort du bois :Marie-Victorine M. Cette hispano-congolaise de 38 ans raconte que l’ancien maire de Sarcelles “n’a jamais été violent avec moi. Ni physiquement ni verbalement” avant d’avouer une tentative de suicide en 1998 au moment de leur rupture... Dans VSD et Le Point (qui citent L’Illustré), l’ex de DSK demande : “C’est quoi la violence ? Un homme qui vous plaque au mur et qui vous embrasse, c’est violent ? (...) Dominique m’a étreinte parfois de façon brusque, mais pour moi, c’était de la passion, pas de la brutalité”. Paris Match, voit de son côté, que DSK élabore une nouvelle “stratégie de discrétion absolue”, comme le confirme une photo triste montrant, ceux que Newsweek appelle, la Belle et la Bête à l’Oriental Garden, un restaurant chinois de New York...
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DSK "très tactile"  et Hollande en pleine crise

La presse hebdo sombre dans la crise ou reste d'humeur plus badine avec l'affaire DSK, les "polys" ces nouveaux libertins, la disparition de Johnny ou la paranoïa supposée d'Hemingway.

DSK était-il vraiment lourd pendant les vols ? VSD a enquêté sur les manières de l'ancien boss du FMI avec les hôtesses d'Air France. Une navigante, sous couvert d'anonymat prétend « avoir, dès son entrée dans la compagnie en 2006, entendu parler du comportement de Dominique Strauss-Kahn à bord des avions d'Air France (…)  J'ai, affirme-t-elle, pu recueillir une vingtaine de témoignages d'hôtesses ayant été importunées par DSK. (…) Il est très tactile et ne lâche pas l'affaire : l'une d'elle m'a raconté qu'il l'avait attrapée -sans violence- par le bras dans le galley. (…) Quand il y a un incident avec un passager, le chef de cabine peut changer le poste d'une hôtesse. (…) Mais dans ce cas, DSK n'hésitait pas à aller voir l'hôtesse à l'arrière de l'appareil, et même jusque dans l'aérogare quand l'avion était posé », relate l'employée d'Air France.

Pourtant, si l'on en croît Gala, « avant de l'épouser, DSK l'aurait prévenue : « Anne, ne m'épouse pas, je suis un irrémédiable coureur » «  Je te changerai » aurait-elle répondu ». Dans le papier intitulé « Anne Sinclair : Pourquoi elle ne quittera pas DSK », l'hebdomadaire passe en revue toutes les facettes de ce couple, en consultant des psys. Mais la réponse à l'énigme DSK est peut-être tout simplement dans le Nouvel Observateur. Et si DSK était tout simplement « poly » ? Quelle est donc cette secte bien mystérieuse ? Dans l'article, insolemment intitulé « Polys et fiers de l'être », on découvre ces personnes qui « ont deux partenaires (ou plus) et ne s'en cachent pas ». Le magazine voit dans cette posture tendance créée par Charles Fourier au XIXe siècle, « un acte de résistance contre le moralisme ambiant »... 

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