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Zone euro : l'ex-chef économiste du FMI remet en doute l'efficacité de l'union fiscale permettant d'en finir avec la crise
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Dubitatif

Olivier Blanchard, l'ancien chef économiste du FMI, estime qu'une plus grande intégration de la zone euro n'est pas "la panacée" pour sortir le continent de la crise et refuse l'idée d'un supposé "miracle espagnol".

Alors que le 7 octobre, devant le Parlement européen, François Hollande et Angela Merkel prônaient une plus grande intégration de la zone euro pour faire face à la crise, Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI, indique que cette solution n’est pas "la panacée".

En effet, dans une interview donnée au Telegraph, l’économiste français indique à propos d’une plus grande intégration des pays membres : "Cela doit être fait, mais nous ne devons pas penser que lorsque ce sera fait, l’euro fonctionnera parfaitement et que les choses iront bien pour toujours."

Selon Olivier Blanchard, la problématique est double. D’une part "les transferts fiscaux vont aider à dépasser une situation difficile, mais au même moment, cela va réduire l’urgence des ajustements de compétitivité". Car, d’autre part, en l’absence d’une capacité à dévaluer leurs monnaies, les pays seront toujours contraints de procéder à des "ajustements difficiles".

Et l’ex-chef économiste du FMI continue sa critique en dénonçant la présentation qui est aujourd’hui faite, par les dirigeants européens, concernant la situation de l’Espagne, supposément en voie de rétablissement : "Quand certaines personnes parlent du miracle espagnol, je réagis. Quand vous avez un taux de chômage de 23% et une croissance de 3%, je n’appelle pas ça un miracle."

Lors de ses derniers mois à la tête du FMI, Olivier Blanchard avait également pu s’exprimer au sujet de la dette grecque, et soutenait alors une position favorable à une réduction de la dette du pays. Celles-ci se révélant "absolument nécessaires". Une position que les dirigeants européens n’ont pas retenue.

Lu sur The Telegraph

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