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Winston Churchill : il était favorable à l'utilisation d'armes chimiques
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Qui l'eût cru ?

Dans les derniers mois de la Première guerre mondiale, des scientifiques élaborent "l'engin M", l'arme chimique la plus efficace jamais conçue, selon le responsable de son développement.

94 ans avant la Syrie, l'utilisation d'armes chimiques était déjà d'actualité. Winston Churchill, antibolchevique convaincu préconisait le recours aux gaz. Pendant l'été 1919, alors secrétaire d'Etat à la Guerre, il se prépare à lancer une attaque chimique d'envergure contre les bolchéviques en Russie.

Dans les derniers mois de la Première guerre mondiale, des scientifiques élaborent "l'engin M", l'arme chimique la plus efficace jamais conçue, selon le responsable de son développement. Ce projectile ultra secret contient un gaz extrêmement toxique, le diphénylaninechloroarsine. L'arme, redoutable, épuiserait ses victimes qui se mettent alors à vomir et à cracher du sang.

L'utilisation de ses armes suscite alors l'hostilité du gouvernement, ce que Churchill ne comprend pas. Il aurait déclaré à l'époque dans un mémorandum secret :

"Je suis fermement en faveur de l'utilisation de gaz toxiques contre les tribus non civilisées (il souhaitait également l'utiliser contre des tribus en Inde) (…) les objections du ministère de l'Inde face à l'emploi des gaz contre les indigènes sont déraisonnables. Le gaz est une arme plus miséricordieuse que les explosifs de forte puissance, et contraint l'ennemi à accepter une décision en causant moins de pertes que tout autre agent de la guerre. (…) En quoi serait-il injuste qu'un artilleur britannique tire un obus qui fera éternuer ledit indigène ? Vraiment, c'est trop bête."

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