Viol présumé au 36, quai des orfèvres : quatre policiers en garde à vue<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Faits divers
Trois policiers en garde à vue
Trois policiers en garde à vue
©Reuters

Soupçons

Ces fonctionnaires auraient fait entrer une jeune canadienne dans les locaux de la police pour la violer.

La police des police et le Parquet de Paris enquêtent depuis ce mercredi sur l'agression sexuelle présumée d'une jeune femme par plusieurs fonctionnaires de police du 36, quai des orfèvres, siège de la police parisienne. Quatre policiers ont été placés en garde à vue. Mais prudence sur cette affaire car les versions s'opposent.

Dans la nuit de mardi à mercredi des fonctionnaires de la BRI - l'anti-gang dans le jargon de la police rencontrent une jeune canadienne, qui serait peut-être la fille d'un policier canadien selon une source proche de l'enquête, alors qu'ils prennent un verre dans un pub voisin de l'Ile de la Cité, au coeur de Paris. Les hommes proposent à la jeune femme de quitter le pub pour lui offrir une visite nocturne dans les locaux du 36, quai des orfèvres, selon franceinfo.

Les caméras de surveillance du quartier, y compris celle de la police judiciaire, filment le groupe entrer. Plus tard, ces mêmes caméras montrent la jeune femme sortir du bâtiment, mais cette fois seule, sans les policiers. La jeune femme affirme que ces hommes l'ont agressé sexuellement. Elle évoque un viol dans les locaux de l'anti-gang. Les policiers, en garde à vue depuis jeudi après-midi, et qui répondent au tirs croisés des questions du parquet de Paris et de l'IGPN, contestent cette version. Une source au "36" souligne, elle, les incohérences et recommande la plus grande prudence dans cette affaire qui, quoiqu'il en sorte au terme de l'enquête, éclabousse déjà la maison police.

france info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !