Vendée : une crèche de Noël interdite au nom de la laïcité<!-- --> | Atlantico.fr
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La crèche a été retité au nom du principe de la séparation entre l'Eglise et l'Etat.
La crèche a été retité au nom du principe de la séparation entre l'Eglise et l'Etat.
©Reuters

Laïcité : 1 - Jésus : 0

Le tribunal administratif de Nantes, saisi par le président de la fédération de la Libre pensée de Vendée, a ordonné le retrait de cette crèche, installée dans le hall du conseil général de Vendée.

Pas de rois mages, ni de petit Jésus au conseil général de Vendée cette année. Une crèche de Noël installée dans le hall du bâtiment a été retirée à la suite d'une décision du tribunal administratif de Nantes. Ce dernier a décidé que cette crèche était un emblème religieux "incompatible" avec le principe de la laïcité.

Le tribunal avait été saisi par la Fédération de la Libre pensée, une association qui "refuse tout dogmatisme religieux ou philosophique". "Il s'agit d'une crèche de la nativité, donc c'est un emblème religieux, d'une religion particulière", a déclaré Jean Regourd, président de la fédération de la Libre pensée de Vendée.

Plusieurs de ses courriers pour demander le retrait de la crèche étaient restés sans réponse. "A priori, cette crèche ne respecte pas ce que doit être la neutralité des bâtiments publics, de l'Etat donc, et ne respecte pas la liberté de conscience d'un citoyen qui, rentrant au conseil général, se voit quasiment imposer un emblème religieux et caractérisé comme tel."

Le conseil général de Vendée a fait appel du jugement. "Le respect de la laïcité n’est pas l’abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles. Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues en ce moment, sous prétexte qu’il s’agit d’un symbole religieux indigne d’un espace public ?" a fulminé Bruno Retailleau, président de conseil général de Vendée.

Il a été également été soutenu par son prédecesseur, Philippe de Villiers, qui a dénoncé avec véhémence le jugement, dénonçant un "laïcisme totalitaire et mortifère". "La France est une terre chrétienne, cette décision relève d'un laïcisme mortifère qui viole nos traditions et nos coutumes".

Lu sur le Figaro

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