Tweets polémiques de Marine Le Pen : ce que la présidente du FN risque <!-- --> | Atlantico.fr
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"Marine Le Pen a franchi une ligne" explique l'avocat spécialisé dans les problématiques liées au numérique.
"Marine Le Pen a franchi une ligne" explique l'avocat spécialisé dans les problématiques liées au numérique.
©Reuters

Conséquence

Selon l'avocat Bernard Lamon, cité par L'Express, Marine Le Pen risque une peine maximale de cinq ans de prison ferme ainsi que 75 000 euros d'amende.

En réaction aux propos du journaliste Jean-Jacques Bourdin, qui a établi un parallèle entre la montée du Front national et celle de l'Etat islamique, Marine Le Pen a publié sur Tweeter mercredi 16 décembre des photos d'exécutions perpétrées par le groupe terroriste, accompagnées du message "JJ Bourdin, Daesh c'est ÇA!".

Le tweet de la présidente du FN a rapidement provoqué un tollé dans la classe politique française, et même à l'étranger. En effet, à la demande de la famille de l'otage américain James Foley, Marine Le Pen a retiré le tweet de son exécution. Mais comme le note ce jeudi l'hebdomadaire l'Express, qui a sollicité l'expertise de l'avocat Bernard Lamon, Marine Le Pen risque tout de même une peine maximale de cinq ans de prison ferme ainsi que 75 000 euros d'amende pour ses tweets.

>>>> À lire aussi : Pressée par la famille de James Foley, Marine Le Pen supprime le tweet de son exécution

"Les messages de Marine Le Pen tombent sous le coup de la loi (…) En l'occurrence, l'article 222-33-3 du Code pénal, qui vise à lutter contre la publication de photo d'actes de barbarie et qui punit l'enregistrement et la diffusion de ces images (…) Marine Le Pen a franchi une ligne", explique l'avocat Bernard Lamon, spécialisé dans les problématiques liées au numérique, cité par L'Express.

>>>> À lire aussi : Front national : Marine Le Pen assume ses tweets sur l'Etat islamique et s'en prend à Bernard Cazeneuve

Peu de temps avant de publier ces photos sur Twitter, Marine Le Pen aurait consulté Wallerand de Saint-Just, l'avocat du FN, croit savoir ce jeudi Le Parisien, afin de savoir ce qu'elle risquait. Mais le candidat aux régionales en Ile-de-France  n'était vraisemblablement pas au courant de l'existence de ce nouvel article de loi daté du 4 août 2014, qui punit la diffusion d'images de violence.

Lu sur L'Express

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