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Trois banques françaises dans le collimateur de la justice américaine
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Enquête

Les autorités américaines enquêtent pour tenter de déterminer si ces banques ont violé la législation sur le blanchiment d'argent et des embargos économiques contre certains pays.

Le Crédit agricole, la Société générale et BNP Paribas sont soupçonnées d'avoir violé les sanctions américaines à l'encontre de certains pays -notamment l'Iran, le Soudan et Cuba. Selon le Wall Street Journal, les banques seraient passées outre cet embargo et aurait profité de ces relations pour blanchir de l'argent sale.

Les autorités qui mènent l'enquête sont le Trésor, le ministère de la Justice, le département des Services financiers de l'Etat de New York et les services du procureur de Manhattan.

Le groupe Société générale a lancé un audit interne et coopère avec les autorités américaines, a déclaré une porte-parole du groupe à Reuters. Dans son dernier rapport annuel, la société dit avoir engagé des discussions avec l'Office of Foreign Assets Control du Trésor américain "au sujet de virements libellés en dollars US effectués sur instruction de clients personnes morales établis dans un pays faisant l'objet de sanctions économiques édictées par les autorités américaines".

Le Crédit agricole n'a pas encore réagi, mais son dernier rapport annuel explique aussi qu'une enquête interne a été ouverte pour déterminer s'il avait violé des sanctions américaines.

De son côté, BNP Paribas serait en négociation avec les autorités américaines pour trouver un accord à l'amiable. La banque a passé une provision de 798 millions d'euros au quatrième trimestre, du fait d'une enquête des autorités américaines sur une éventuelle violation des embargos.

Lu sur Le Figaro

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