Traité budgétaire européen : Pas de rupture en vue entre EELV et la majorité<!-- --> | Atlantico.fr
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Le député d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ne voit même pas pourquoi il faudrait ouvrir un débat sur le traité budgétaire.
Le député d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ne voit même pas pourquoi il faudrait ouvrir un débat sur le traité budgétaire.
©DR

Désaccord

Invité de la matinale de Canal Plus, François de Rugy a assuré que les Verts ne prendraient "pas la responsabilité de rompre" avec la majorité de gauche sur l'approbation du traité UE.

Les choses sont claires. En tout cas pour François de Rugy. Le député d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ne voit même pas pourquoi il faudrait ouvrir un débat là-dessus. Pour lui, le traité budgétaire européen "ne fait pas partie du pacte majoritaire que nous avons passé avec nos amis socialistes". "Depuis que nous sommes au gouvernement, les journalistes guettent le moment du clash. Vous serez déçus, parce que nous sommes engagés dans la durée". Entre les Verts et les socialistes, il n'y aura donc pas de rupture sur l'approbation du traité UE, a-t-il affirmé sur Canal Plus ce lundi matin.

Pour François de Rugy, la ministre du logement, Cécile Duflot, et le ministre délégué au développement, Pascal Canfin pourront rester au gouvernement même après le vote négatif du conseil fédéral EELV. "Nous, nous ne prendrons pas la responsabilité de rompre sur ce sujet-là, personne ne le comprendrait", a-t-il dit, soulignant que le 9 septembre, le président François Hollande n'avait "pas évoqué une seule fois cette question du traité pendant trois quarts d'heure d'interview" sur TF1. Pour lui, les ministres écologistes "sont beaucoup plus modérés dans leur expression que certains de leurs collègues socialistes à qui on ne demande pas s'ils vont démissionner". Il a cité le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, "qui [a] fait sans cesse des déclarations contre les prises de position de François Hollande pendant la campagne présidentielle. Cela crée du trouble, de la cacophonie".

Ce dossier fait suite à de nombreuses divergences entre le Parti socialiste, qui détient à lui seul la majorité à l'Assemblée, et son allié EELV. Ce dernier a obtenu pour la première fois en 2011 et 2012 des groupes à l'Assemblée nationale et au Sénat, mais uniquement grâce à l'appui des socialistes. Quant à la colère du Vert Daniel Cohn-Bendit, François de Rugy commente : "Le 'je t'aime moi non plus' avec les Verts je le connais par cœur" et ça "commence à me lasser. [...] Comment faire parler de soi en tapant sur ses amis les plus proches... C'est un peu dommage".

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