Tireur de BFMTV, de Libération et à La Défense : l'homme reste introuvable, la police compte sur d'autres témoignages<!-- --> | Atlantico.fr
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Des policiers devant le siège de Libération.
Des policiers devant le siège de Libération.
©Reuters

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L'homme a été aperçu pour la dernière fois vers 13h30 lundi dans le métro parisien. Ce mardi, les recherches reprennent. Des centaines de policiers sont mobilisés.

  • Un homme est entré lundi peu avant 10h15 dans le hall de Libération, à Paris, armé d’un fusil de chasse, et a ouvert le feu à deux reprises.
  • Un assistant photographe a été blessé, son pronostic vital est toujours engagé. 
  • Une heure et demie plus tard, des tirs ont eu lieu dans le quartier de La Défense, devant le siège de la Société générale. Un automobiliste a ensuite assuré aux enquêteurs avoir été pris en otage et avoir déposé son agresseur près des Champs-Elysées. Les enquêteurs cherchent à savoir s’il y a des liens entre ces événements.
  • Selon François Molins, le procureur de la République, "la piste d’un auteur unique est privilégiée". Lors d’une conférence de presse, il a décrit un suspect de "type européen, âgé de 35 à 45 ans, d’1,70 à 1,80 mètres, avec des cheveux poivre et sel et une barbe de deux-trois jours". Un appel à témoins a été lancé, ainsi qu'un numéro vert : 0800 00 27 08.
  • Le président François Hollande a réagi  depuis Israël. Il a affirmé que la priorité était "d'arrêter celui qui a tenté de tuer et qui peut tuer encore".

10h33 : "On a déjà un profil relativement précis" dit un expert

Jean-Louis Fiamenghi, directeur de la Sécurité à VEOLIA et patron du RAID, a témoigné ce mardi sur France Info. "On commence à avoir une personnalité précise. Il a été filmé pendant une demi-heure assis sur un banc, donc on voit une personne qui n'est pas encore décidée à passer à l'acte. Puis il entre à BFM et il passe à l'acte. Il a une espèce de malaise, une bouffée qui va le projeter vers l'action qu'il est en train de planifier. Et le fait qu'il agisse avec sang-froid, il ne bouscule pas la vieille personne à BFM, le fait qu'il parte en courant... On a déjà un profil relativement précis"

10h10 : BFM s'interroge, "comment le tireur a pu se procurer une arme ?" 


Tirs à "Libération": comment le suspect a-t-il...par BFMTV

9h55 : Déploiement d'un dispositif policier important

D'après Europe 1, plus de quarante sites (principalement des médias) sont surveillés par la police 24h/24 depuis lundi matin à Paris. Les patrouilles de police se multiplient dans de nombreux arrondissements. Les effectifs des commissariats et les compagnies de CRS ont été déployés dans tout Paris.

9h20 : Nicolas Demorand donne des nouvelles de César

"Il va un petit peu mieux qu'hier. Je reste extrêmement prudent car il a été très sérieusement touché. Il était dans un état désespéré hier quand il a été hospitalisé à la Pitié-Salpétrière. Il est désormais dans un état critique et on reste positif." a expliqué le patron de Libération sur France Inter.


L'invité de 7h50par franceinter

8h54 : "Le temps joue en faveur des services de police"

Ange Mancini, ancien coordinateur national du renseignement, a analysé le cas du tireur de Libération ce mardi sur Europe 1. "C'est quelqu'un dont on ignore totalement les motivations. (...) Cet homme est dangereux. Le temps, et c'est un peu cynique, joue en faveur des services de police : plus cet homme va commettre des faits et plus il va laisser des traces derrière lui. Il va accumuler contre lui des éléments qui permettront d'abord son identification, sa localisation, et enfin son arrestation", a indiqué Ange Mancini.

8h20 : un employé de Libération témoigne

Comme quelques jours plus tôt dans les locaux de BFMTV, tout est allé très vite. Un employé de Libération témoigne ce mardi dans les colonnes du quotidien. "Le mec a sorti un fusil de sa sacoche et a tiré deux fois sur la première personne qu'il a vue. Ça a duré dix secondes, pas plus, et n'importe qui de nous aurait pu être touché. Le tireur n'a rien dit et est reparti immédiatement" raconte-t-il.

8h10 : le jeune homme touché par les tirs toujours dans un état grave

César, l'assistant photographe, victime des tirs lundi dans les locaux de Libération est toujours dans un état grave. Selon BFMTV, il a été opéré pendant six heures. Les médecins lui ont retiré la rate et une partie du poumon avant de le placer en coma artificiel. Le jeune homme de 23 ans est hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière. 

7h56 : "Identifier cet individu est primordial."

Savoir qui est le tireur fou "permettra son approche", a expliqué Marine Monteil, ancienne préfet chargée de la zone de défense de Paris sur Europe 1. "Par le biais de ses relations familiales, amicales, ses points de chute, on en saura plus", a-t-elle précisé. Les enquêteurs disposent de plusieurs éléments (cartouches, traces d'ADN, caméras de surveillance etc.) pour "essayer de retrouver son cheminement". "Les photos, on va tenter de les éclaircir, de les affiner, pour rendre son visage plus précis", a-t-elle ajouté.

Mardi 19 novembre, 6h18 

L'homme soupçonné d'avoir grièvement blessé lundi un assistant photographe au siège de Libération, à Paris, et d'avoir tiré sur une banque de La Défense, restait introuvable ce mardi matin, malgré l'appel à témoins lancé par les enquêteurs.

"Arrêter celui qui a tenté de tuer et qui peut tuer encore." Pour le président Hollande, il s'agit d'une priorité. Manuel Valls a promis de "tout faire" pour interpeller le tireur. Le ministre de l'Intérieur a même reconnu qu'il y avait "évidement un sentiment d'inquiétude". "Tant qu'il n'a pas été interpellé, nous savons qu'il peut agir", a-t-il déclaré lundi soir. 

21h35 L'assistant photographe blessé est sorti du bloc opératoire

"La question qui revenait sans cesse était de savoir comment allait ce jeune assistant, qui venait travailler à Libération pour la première fois. Maintenant, il est sorti du bloc opératoire, les médecins sont un peu plus optimistes", a déclaré Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction de Libération. La victime a subi six heures d'opération et se trouve désormais en réanimation. Son pronostic vital reste engagé, tant qu'il est en réanimation,  a de son côté assure François Molins, le procureur de la République.

21h15 Mardi, Libération titre en gros caractères noirs sur fond blanc : "Il a sorti un fusil et a tiré deux fois" et consacre quatre pages à ce fait divers. L’éditorial de Nicolas Demorand est titré : "Nous continuerons".

20h15 Manuel Valls s'est de nouveau exprimé en arrivant au 36 quai des Orfèvres.

"Nous attendons beaucoup de l'appel à témoins pour permettre aux enquêteurs d'appréhender au plus vite l'individu", a-t-il assuré dans la soirée comme l'indique le site du  Parisien. "Il y a une très grande détermination pour interpeller cet individu, c'est notre seul objectif (...) comme l'a dit le président de la République cet après-midi" a poursuivi le ministre de l'Intérieur, qui ajoute que cet homme  a "sans doute agi pour tuer (...) et tant qu'il n'a pas été interpellé, il reste un individu dangereux".

19h45 La préfecture de Police de Paris a mis en ligne son appel à témoinElle redonne le signalement de l'individu recherché : 

– Homme, type européen, âge 35-45 ans, taille 1m70-1m80, cheveux couleur poivre et sel, porteur d'une barbe de 3 jours,
– Vêtu d'une parka kaki ou d'un pull vert, d'une doudoune foncée sans manche, de baskets vertes et blanches
– Porteur de lunettes, d'une casquette foncée, et d'un ou deux sacs.

19h30 Sur son blog, François Fillon apporte son soutien à Libération.  L'ancien  Premier ministre écrit : "La fusillade survenue ce matin au sein des locaux du journal Libération est dramatique et préoccupante". . A cette heure, nul ne connait les motifs de ce criminel qui parcourt Paris. Il doit être mis hors d’état de nuire". Et d'affirmer aussi : "Face à cette violence, nous devons tous faire bloc. Mes pensées sont ce soir tournées vers la victime et vers celles et ceux qui ont la charge de faire vivre la liberté d’opinion qui est un bien sacré". 

18h40 Regardez les images de la vidéosurveillance de BFM TV pendant que le tireur a pénétré vendredi matin dans les locaux de la chaîne.

18h15 Selon automobiliste un temps pris en otage, le suspect lui aurait affirmé avoir des explosifs dans son sac comme l'indique BFMTV.

L'homme lui aurait aussi assuré sortir de prison. L'automobiliste est toujours auditionné par les forces de l'ordre à l'heure actuelle.

 </strong></strong></p><p><strong style="font-size: 11.818181991577148px; line-height: 1.5;"><strong>18h00 Une nouvelle photo est diffusée sur les réseaux sociaux </strong></strong></p><blockquote class="twitter-tweet"><p><strong style="font-size: 11.818181991577148px; line-height: 1.5;"><strong>Nouvelle photo du <a href="https://twitter.com/search?q=%23tireur&amp;src=hash">#tireur</a> à <a href="https://twitter.com/search?q=%23Paris&amp;src=hash">#Paris</a> diffusée par la préfecture de police <a href="https://twitter.com/search?q=%23fusillade&amp;src=hash">#fusillade</a> <a href="http://t.co/f6C8XQ8KHc">pic.twitter.com/f6C8XQ8KHc</a></strong></strong></p><div id="%advert_slot%">advert_slot</div><strong style="font-size: 11.818181991577148px; line-height: 1.5;"><strong>— Diane Heurtaut (@dianeheurtaut) <a href="https://twitter.com/dianeheurtaut/statuses/402492853789528064">November 18, 2013</a></strong></strong></blockquote><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong style="font-size: 11.818181991577148px; line-height: 1.5;">17h40&nbsp;</strong>Selon François Molins,&nbsp;procureur de la République, "la piste d’un auteur unique est privilégiée". Lors d’une conférence de presse, il a confirmé les premières informations qui circulaient. Il a décrit un suspect de&nbsp;"type européen, âgé de 35&nbsp;à 45 ans, d’1,70&nbsp;à 1,80 mètres, avec des cheveux poivre et sel et une barbe de deux-trois jours". Un appel à témoins a été lancé, ainsi qu'un numéro vert&nbsp;:&nbsp;0800 00 27 08.&nbsp;Le procureur a également précisé que l'assistant photographe victime des tirs ce matin dans le hall de Libération était toujours en réanimation. Son pronostic vital est engagé.</p><p><strong style="font-size: 11.818181991577148px; line-height: 1.5;">17h30&nbsp;</strong>&nbsp;Le président français François Hollande a réagi depuis Israël. Il a affirmé que la priorité était "d'arrêter celui qui a tenté de tuer et qui peut tuer encore". "La seule instruction qui vaille est celle que j'ai donnée au ministre de l'Intérieur (Manuel Valls) et à toutes les forces de sécurité : d'interpeller, d'arrêter ce tireur, pour qu'il ne puisse nuire à quiconque d'autre", a-t-il assuré. "C’est la liberté d’information qui est visée"&nbsp;en a conclu le chef de l'Etat.&nbsp;</p><div id="%advert_slot%">advert_slot</div><p><strong style="font-size: 11.818181991577148px; line-height: 1.5;"> <iframe src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x17c6eo?autoplay=0&amp;logo=1&amp;hideInfos=0&amp;start=0&amp;syndication=&amp;foreground=&amp;highlight=&amp;background=" width="480" height="272" frameborder="0"></iframe><br> </strong></p><p><strong style="font-size: 11.818181991577148px; line-height: 1.5;">16h25 : Premières images du tireur</strong></p><p>Grâce aux caméras de surveillance, à la fois du côté de BFMTV la semaine dernière et suite aux événements du jour, des images du suspect ont pu être constituées.</p><blockquote class="twitter-tweet"><p>Complètement freaky cette photo avec le fusil <a href="http://t.co/HdZPeSs73u">pic.twitter.com/HdZPeSs73u</a> via <a href="https://twitter.com/le_Parisien">@le_Parisien</a></p>— Thibaut Pézerat (@ThibPez) <a href="https://twitter.com/ThibPez/statuses/402457531764600832">November 18, 2013</a></blockquote><script charset="utf-8" type="text/javascript" src="//platform.twitter.com/widgets.js">

15h35 :  Le procureur et le patron de la PJ parisienne tiendront une conférence de presse aujourd'hui à 17 h

L'alerte a été levée à la Maison de la Radio :

15h05 : Alerte à la Maison de la Radio

Plusieurs journalistes de Radio France font remarquer que les employés du groupe public ont dû rentrer en urgence à l'intérieur des locaux, en raison de la possible présence du tireur.

15h00 : Libération touché par une cyber-attaque ?

Journée sombre pour le quotidien, désormais touché par une attaque DDos. Y a-t-il un rapport avec les événements de ce matin ?

14h35 : le même homme pour tous les faits

Sur iTélé, Laurent Nunez,le directeur de cabinet du préfet de police de Paris confirme que la police agit "comme s'il s'agissait du même homme". "Les policiers recherchent quelqu'un de bien déterminé, nous avons un signalement assez précis" a-t-il ajouté.

14h00 : Le suspect toujours recherché

La police n'aurait plus de traces du suspect depuis son passage sur les Champs-Elysées, où il aurait pris le métro aux alentours de midi. Pour rappel, son signalement :


13h35 : Un seul tireur, toujours recherché

Le suspect qui a tiré ce matin dans le hall de Libération serait le même que celui qui a fait irruption la semaine dernière à BFMTV, notent des sources proches du dossier. Toujours présent sur les Champs-Elysées, il aurait pris le métro, selon une journaliste de France 2.

13h10 : Le suspect en fuite ?

Le forcené aurait pris la fuite à bord d'une Twingo, selon un journaliste d'iTele. Plus d'informations ont également fuité sur la prise d'otages : un automobiliste a été arrêté par le suspect et a dû se rendre sur les Champs-Elysées, où il l'a finalement déposé.

12h30 : Prise d'otages sur les Champs-Elysées ?

Après les coups de feu de la Défense, le tireur fou aurait poursuivi sa route vers les Champs-Elysées. Un automobiliste a ainsi indiqué à Reuters avoir été pris en otage à Puteaux, semble-t-il par le même homme à en juger le signalement vestimentaire.

Une prise d'otages serait en cours dans l'avenue.

Les réactions politiques commencent à s'enchaîner : le Président de la République et le Premier ministre ont d'ores et déjà réagi, tandis que Manuel Valls et Bertrand Delanoë se sont rendus au siège de "Libération". "Cet acte inqualifiable, et particulièrement grave, constitue une attaque directe contre l’un des piliers de notre démocratie, la liberté de la presse", note Jean-Marc Ayrault.

Le président de l'UMP Jean-François Copé a également réagi suite à ces attaques. "Quelques jours après une tentative d'attaque similaire contre BFM, c'est bien la profession des journalistes qui semble être visée. C'est l'idée même de la Liberté qui semble prise pour cible" a-t-il constaté.

12h00 : Coups de feu à la Défense

Des coups de feu ont été entendus près des tours de la Société Générale au sein du quartier de la Défense.

10h15 : Attaque à Libération.

Lundi matin, peu avant 10h15, un homme s'est introduit dans les locaux du journal Libération, à Paris, à deux pas de la place de la République. Armé d'un fusil de chasse, il a tiré à deux reprises, blessant l'assistant d'un photographe, avant de s'enfuir, explique Libération. La victime, 27 ans, est dans un "état sérieux". 

La police a bloqué l'accès à la rédaction pour les prochaines heures. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti et le préfet de police de Paris sont arrivés sur place en fin de matinée.

"Quand on entre avec un fusil dans un journal, dans une démocratie c'est très très grave", a déclaré à l'AFP le directeur de publication du quotidien, Nicolas Demorand, qui tiendra une conférence de presse à 18h. "Si les médias doivent devenir des bunkers, c'est que quelque chose ne tourne pas rond dans notre société", a-t-il ajouté.

Sur Twitter, Julien Nicolaï, un responsable UMP de Chaville (Hauts-de-Seine), s'est demandé si les coups de feu étaient liés au statut partisan du journal, rapporte Le Lab. Il a ensuite présenté des excuses et a supprimé le tweet.

Vendredi matin, un homme armé a fait irruption dans le hall de BFM TV, à Paris, menaçant des journalistes avant de fuir. Selon LCI, les cartouches utilisées à Libération sont les mêmes que celles retrouvées à BFM TV. Toutefois, il est encore trop tôt pour affirmer qu'il n'y a qu'un seul tireur derrière ces deux agressions.

Des policiers ont été déployés devant plusieurs rédactions parisiennes, dont celles d'Europe 1, Le Monde, L'Express, Le Figaro et 20 Minutes.

Par ailleurs, plusieurs coups de feu ont été tirés vers midi au pied de la tour Société générale à La Défense (Hauts-de-Seine). On ne déplore aucun blessé. Selon les témoins, il s'agirait d'un tireur isolé, l'individu s'est enfui.

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