Taxe à 75 % : les clubs de foot français feront grève le week-end du 30 novembre<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Finance
Taxe à 75 % : les clubs de foot français feront grève le week-end du 30 novembre
©

Hors-jeu

L'Union des clubs professionnels de football a décidé jeudi d'un week-end sans matches pour protester contre la taxe à 75 % adoptée cette semaine à l'Assemblée nationale.

S'il y a bien une chose sur laquelle les clubs de football français arrivent à s'entendre, c'est l'argent. Réunis en assemblée générale jeudi matin, les présidents des clubs professionnels ont décidé d'une grève le week-end du 30 novembre prochain (15e journée) pour protester contre la future taxe à 75 % voulue par le gouvernement sur les hauts revenus. "Il y aura un week-end sans matches avec une journée porte ouverte dans les clubs", a indiqué le président de l'Union des clubs professionnels de football, Jean-Pierre Louvel.

Adoptée cette semaine par l'Assemblée nationale, la taxe à 75 % devra être versée par les entreprises pour chaque rémunération dépassant 1 million d'euros par an. Selon Le Monde, la mesure toucherait 13 clubs de première division et apporterait 44 millions d'euros dans les caisses de l'Etat, dont plus de 20 millions en provenance du Paris Saint-Germain.

François Hollande a prévu de rencontrer les présidents des clubs de foot le 31 octobre pour tenter de désamorcer le conflit. Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a estimé mardi que "l'idée d'une grève de club de foot ne correspond pas à une réalité qui serait perçue positivement par le grand public". Il y a comme un air de coupe du monde 2010… Sauf que cette fois-ci, ce ne sont pas les joueurs mais les présidents des clubs qui ont décidé de la grève.

Lu sur L'Equipe

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !