L'histoire sans fin
Syrie : l'Onu priée d'agir après le massacre de Traimseh
L'émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan, a estimé que Damas avait "bafoué" les résolutions de l'Onu.
La communauté internationale a appelé vendredi 13 juillet l'Onu à agir contre une "escalade scandaleuse" de la violence en Syrie, après la mort d'au moins 150 personnes dans le centre du pays à Traimseh, l'opposition dénonçant un massacre tandis que le régime évoquait une opération antiterroriste.
L'émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan, a estimé que Damas avait "bafoué" les résolutions de l'Onu en faisant usage d'armes lourdes près de Hama (centre), et le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a dénoncé "une escalade scandaleuse".
Selon Ban Ki-moon, l'inaptitude du Conseil de sécurité à mettre la pression sur le président syrien Bachar al-Assad équivaut à lui octroyer "un permis de massacrer".
Il est désormais "impératif" que le Conseil de sécurité fasse pression pour que le plan de paix soit appliqué et qu'il "envoie un message à tous avertissant qu'il y aura des conséquences pour le non respect" de ce plan, a insisté Kofi Annan dans une note adressée au Conseil.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), plus de 150 personnes, dont des dizaines de combattants rebelles, ont été tués dans des bombardements et des combats jeudi dans la localité sunnite de Traimseh.
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