Syrie : plus de 1 300 morts dans des bombardements selon l'opposition<!-- --> | Atlantico.fr
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La Syrie pleure ses morts, après de violents bombardements le 21 août
La Syrie pleure ses morts, après de violents bombardements le 21 août
©Reuters

Mise à jour

Plus de 1 300 personnes auraient péri ce mercredi près de Damas dans des bombardements de l’armée syrienne, soupçonnée d'avoir eu recours à des armes chimiques. Laurent Fabius craint une "atrocité sans précédent".

Bataille de chiffres autour de la violente attaque de l'armée syrienne contre ses opposants dans la banlieue de Damas mercredi matin. L'opposition syrienne évoque désormais celui de 1 300 victimes, quelques heures après avoir parlé de 650 morts, dénonçant toujours l'utilisation d'armes chimiques par l'armée. Une autre organisation d'opposition, le Bureau des médias de Damas, a dénombré 494 victimes selon FranceTVinfo, quand l'Observatoire syrien des droits de l'homme (l'OSDH), une ONG basée à l'étranger, affirme que les bombardements ont tué plus d'une centaine de personnes.

De son côté, l'armée syrienne dément toujours l'utilisation d'armes chimiques. Un chercheur de la Fondation pour la recherche stratégique, interrogé par Le Monde, décrit pourtant les symptômes présents sur les cadavres photographiés par l'opposition comme ressemblant "très fortement à une intoxication par un neurotoxique".

Le chef de l’opposition, Ahmad Jarba, a réclamé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l’ONU sur ce "massacre". La Ligue arabe demande de son côté aux observateurs des Nations Unies de se rendre sur place "immédiatement"François Hollande "a dit son intention de demander à l'ONU qu'elle puisse se rendre sur les lieux de l'attaque et qu'elle puisse procéder à une enquête pour que toute la lumière soit faite", a rapporté la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a également réagi à cette attaque : si l'utilisation d'armes chimiques était avérée, "non seulement ce serait un massacre, mais en plus une atrocité sans précédent", a-t-il déclaré.

Ce massacre est arrivé alors qu'une commission de l'ONU enquête déjà en Syrie sur l'éventuel usage de telles armes. Le conflit a fait plus de 100 000 morts depuis mars 2011.

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