Soupçons de financement libyen : « Mimi » Marchand et un journaliste de Paris Match ont été placés en garde à vue pour « subornation de témoin »<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
La directrice de l'agence photo Bestimage, Michèle Marchand, dans la cour de l'Elysée à Paris, le 15 novembre 2017.
La directrice de l'agence photo Bestimage, Michèle Marchand, dans la cour de l'Elysée à Paris, le 15 novembre 2017.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Ziad Takieddine

La patronne de l'agence photo Bestimage et un journaliste de Paris Match ont été placés en garde à vue, ce jeudi 3 juin, pour « subornation de témoin » dans l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Ces gardes à vue sont liées à un entretien accordé en novembre dernier par Ziad Takieddine au journaliste de Paris Match dans lequel il dédouanait Nicolas Sarkozy des soupçons de financement libyen pour sa campagne de 2007.

Michèle « Mimi » Marchand, la patronne de l'agence photo Bestimage, a été placée en garde à vue, ce jeudi 3 juin, pour « subornation de témoin » dans l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, selon des informations de France Info, du Parisien et de Mediapart. 

Un journaliste de Paris Match a aussi été placé en garde à vue pour « subornation de témoin » et « association de malfaiteurs ». La rédaction de l’hebdomadaire a précisé que l’appartement du journaliste a été perquisitionné dans le cadre de la même affaire. Ces gardes à vue sont menées à Nanterre, à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).

Ces gardes à vue sont liées à un entretien accordé en novembre dernier par l'homme d'affaires Ziad Takieddine au journaliste de Paris Match.

Le membre de la rédaction de Paris Match s'était rendu au Liban avec un photographe de Bestimage, selon les informations de France Info.

Lors de cette interview, Ziad Takieddine avait retiré ses accusations contre Nicolas Sarkozy. Deux mois plus tard, interrogé le 14 avril à Beyrouth par les juges d'instruction chargés du dossier libyen, Ziad Takieddine avait déclaré qu'il ne « confirm[ait] pas les propos » de l'entretien à Paris Match, « qui ont été mal tournés par le journaliste ». « Paris Match appartient à un ami de Sarkozy, ils ont déformé mes propos », avait soutenu Ziad Takieddine, dans cet interrogatoire dévoilé par l'AFP.

France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !