Soupçons d'ingérence à BFMTV : une officine israélienne en cause<!-- --> | Atlantico.fr
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Le présentateur de BFMTV Rachid M'Barki a été mis en cause pour des sujets ayant subi une influence extérieure.
Le présentateur de BFMTV Rachid M'Barki a été mis en cause pour des sujets ayant subi une influence extérieure.
©BERTRAND GUAY / AFP

Affaire Rachid M'Barki

Ce mercredi, selon une enquête du collectif de journalistes Forbidden Stories, l'affaire visant le présentateur de BFMTV Rachid M'Barki est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne.

L'affaire visant le présentateur de BFMTV Rachid M'Barki, mis en cause pour des sujets ayant subi une influence extérieure, est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne, révèle mercredi une enquête d'un consortium international de 100 journalistes. "Il n'y a pas de doute que BFM est victime dans cette histoire, quand l'un des nôtres court-circuite la chaîne hiérarchique, ça pose problème", a réagi mercredi le directeur général de la chaîne info, Marc-Olivier Fogiel, sur France Inter, après avoir diligenté une enquête interne et suspendu le journaliste de 54 ans.

Selon cette enquête du collectif de journalistes Forbidden Stories, auquel a contribué pour la France la cellule investigation de Radio France et Le Monde, cette affaire est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne, qui vendrait ses services dans le monde entier. Les journalistes d'investigation ont pu rencontrer un responsable de cette officine en Israël, désignée sous le nom de "Team Jorge".

Il leur a affirmé, démonstration à l'appui, pouvoir créer automatiquement de faux comptes en ligne, générer automatiquement du contenu sur les réseaux sociaux ou pirater des emails ou des comptes Telegram, pour influencer des campagnes électorales notamment. Dans le cas de M. M'Barki sur BFMTV, les brèves diffusées avaient trait aux oligarques russes, au Qatar, au Soudan, au Cameroun, ou encore au Sahara occidental et auraient été "fournies clés en main pour le compte de clients étrangers", selon le consortium d'investigation.

La première chaîne d'information de France avait ouvert en janvier un enquête interne en raison de soupçons visant Rachid M'Barki.

Le Monde

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