Soudan : Emmanuel Macron condamne le coup d'Etat et appelle « au respect de l'intégrité du Premier ministre » Abdallah Hamdok<!-- --> | Atlantico.fr
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Des manifestants soudanais défilent dans la 60e rue de la capitale Khartoum, pour dénoncer les détentions pendant la nuit par l'armée de membres du gouvernement soudanais, le 25 octobre 2021.
Des manifestants soudanais défilent dans la 60e rue de la capitale Khartoum, pour dénoncer les détentions pendant la nuit par l'armée de membres du gouvernement soudanais, le 25 octobre 2021.
©AFP

Situation inquiétante

Emmanuel Macron a condamné ce lundi 25 octobre « avec la plus grande fermeté » la tentative de coup d'Etat au Soudan et a appelé au « respect de l'intégrité du premier ministre et des dirigeants civils ».

Le président de la République a condamné la tentative de coup d’Etat au Soudan. Emmanuel Macron s’est exprimé sur Twitter :

« La France condamne avec la plus grande fermeté la tentative de coup d'État au Soudan. J'exprime notre soutien au gouvernement de transition soudanais et appelle à la libération immédiate et au respect de l'intégrité du premier ministre et des dirigeants civils ».

L'Union européenne a demandé de son côté la « libération rapide » des dirigeants arrêtés et réclamé le rétablissement « urgent » des communications dans le pays.

Selon des informations de France Info, des hommes armés ont emmené le chef du gouvernement, Abdallah Hamdok, et la plupart des ministres « vers une destination inconnue » tôt lundi matin.

Des centaines de manifestants sont descendus dans la rue pour « résister » à cette tentative de putsch.

Sur Facebook, le ministère de l'Information du Soudan a indiqué que « les membres civils du Conseil de souveraineté » qui chapeaute la transition « et la plupart des ministres » ont été appréhendés à leur domicile avant l'aube, et qu'ils « ont été emmenés vers une destination inconnue ».

La télévision d'Etat a été prise par les militaires et à la mi-journée le général Abdel Fattah al-Burhane y est apparu.

Il a répété qu'il souhaitait toujours « une transition vers un Etat civil et des élections libres en 2023 », il a néanmoins relevé tous les dirigeants de leurs fonctions, pour les remplacer, dit-il, par un nouveau gouvernement composé de « personnes compétentes ».

Le général Burhane a décrété l'état d'urgence et s'est engagé à respecter les accords internationaux signés par le Soudan.

L'Association des professionnels soudanais (SPA), l'un des fers de lance de la révolte qui a mis fin en 2019 à 30 ans de dictature du président Omar el-Béchir, a appelé les Soudanais à la « désobéissance » sur Twitter.

L'armée a tiré « à balles réelles » sur des protestataires devant les quartiers généraux de l'armée, dont l'accès est bloqué par des blocs de béton et des soldats depuis plusieurs jours, selon des informations de France Info.

Depuis août 2019, et l'éviction du président Omar el-Béchir, le pays est dirigé par une administration composée de civils et de militaires chargée de superviser la transition vers un régime démocratique.

Le Figaro

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