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Selon un sondage, un tiers des Européens jugent acceptable d'acheter des produits de contrefaçon
Selon un sondage, un tiers des Européens jugent acceptable d'acheter des produits de contrefaçon
©DR

Pratiques douteuses

L'acceptation de la contrefaction est particulièrement élevée chez les 15-24 ans, avec plus d'un jeune européen sur quatre qui déclare s'être procuré un produit contrefait lors des deux derniers mois.

Une nouvelle qui ne va pas plaire au secteur du luxe français : selon une étude publiée lundi par l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), près d'un tiers (31%) des habitants de l'Union européenne jugent "toujours acceptable" d'acheter des produits de contrefaçon, tandis que 13% disent s'en être sciemment procuré au cours de l'année écoulée. "Un tiers des Européens estiment qu’il est acceptable d’acheter des produits de contrefaçon lorsque le prix du produit authentique est trop élevé", commente l'EUIPO dans un communiqué. La tendance est particulièrement nette chez les 15-24 ans, avec plus d'un jeune européen sur quatre qui déclare avoir acheté un produit contrefait lors des deux derniers mois. 

Cependant, huit Européens sur dix sont en effet d'accord pour dire que la contrefaçon nuit aux entreprises et soutient le crime organisé et deux tiers pensent que les produits de contrefaçon peuvent être dangereux pour la santé. Les risques liés à la distribution de produits et services contrefaits sont donc bien connus du public, selon l'étude.

Mais les réponses sont plus ambigües sur le cas des biens numériques : si 80% des habitants de l'Union européenne préfèrent accéder à du contenu en ligne par des voies légales, par exemple par l'intermédiaire d'une plateforme de streaming, 65% d'entre eux juge acceptable de pirater lorsque le contenu n'est pas inclus dans leur abonnement. Ainsi une partie dit comprendre l'achat de contrefaçon ou le piratage, voire pratiquent eux-mêmes, lorsque cela s'explique par des facteurs économiques.

Malgré ces réserves, l'étude confirme "les évolutions positives en ce qui concerne la sensibilisation et la disponibilité de contenus numériques provenant de sources légales", selon Christian Archambeau, directeur exécutif de l’EUIPO, dans le communiqué.

BFMTV

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