Selon Olivier Véran, le variant britannique est responsable de 20 à 25% des cas de Covid-19 en France et 4 à 5% des infections sont dues aux variants sud-africain et brésilien<!-- --> | Atlantico.fr
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Olivier Véran Covid-19 épidémie variant britannique variant brésilien variant sud-africain
Olivier Véran Covid-19 épidémie variant britannique variant brésilien variant sud-africain
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Point sur l'évolution des variants

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a fait un point d'étape sur l'épidémie de Covid-19 ce jeudi 11 février. Il a notamment évoqué la situation des variants.

La propagation des variants britannique, sud-africain et brésilien du Sars-CoV-2 progresse en France. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est exprimé ce jeudi soir. Le variant identifié au Royaume-Uni du Covid-19 est désormais responsable de 20 à 25% des infections en France et les variants sud-africain et brésilien de l'ordre de 4 à 5%, d’après les précisions d’Olivier Véran lors de cette conférence de presse.

Le ministre s’est exprimé dans le cadre d’un point hebdomadaire sur l'évolution de l'épidémie, le ministre de la Santé a rappelé qu'une semaine plus tôt, le variant britannique était à l'origine d'environ 15% des infections en France.

« Nous savons également qu'il a tendance à augmenter de 50% par semaine. Nous pouvons estimer qu'il serait responsable de 20 à 25% des infections en France désormais ».

Concernant la diffusion des variants sud-africain et brésilien dans le pays, « c'est ce dernier point en particulier qui nous inquiète », selon le ministre. Selon Olivier Véran, ces souches semblent « moins sensibles » à certains vaccins contre le Covid-19.

« Chaque semaine que nous gagnons » sur ces variants « est une semaine de respiration. Nous espérons gagner suffisamment de temps pour éviter un confinement ».

Sur la base de 17 000 tests positifs au Covid-19 effectués au cours des quatre derniers jours, « la proportion de virus qui présente des mutations évocatrices des variants sud-africain et brésilien a augmenté : elle serait sur la base de l’échantillon de l’ordre de 4 à 5% désormais à l’échelle du pays ».

Olivier Véran a également évoqué la situation « inquiétante » en Moselle, où plus de 300 cas de mutations « évocatrices » des variants brésilien et sud-africain ont été identifiés en quatre jours.

Le ministre a précisé qu'il n'y avait pas, à ce stade, « d'explication » à cette diffusion rapide des souches sud-africaine et brésilienne dans le département.

Le ministre de la Santé se rendra sur place ce vendredi.

Franceinfo

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