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Royaume-Uni : Tony Blair préparerait un retour en politique, estimant que Jeremy Corbyn est "cinglé"
©Reuters

Sarko 2.0

"Il n'est pas impressionné par Theresa May, il pense qu'elle n'a pas l'envergure. Il pense que Jeremy Corbyn est cinglé", rapporte une source citée par la presse britannique.

Demandera-t-il des conseils à Nicolas Sarkozy pour les comebacks en politique ? Tony Blair réfléchirait à revenir sur le devant de la scène politique britannique, selon une source citée par le Sunday Times britannique.

Une source selon laquelle Tony Blair n'est guère tendre avec ses rivaux potentiels : "il n'est pas impressionné par Theresa May, il pense qu'elle n'a pas l'envergure. Il pense que Jeremy Corbyn est cinglé ["a nutter", ndlr], que les Conservateurs sont entrain de planter le Brexit, et qu'il y a un énorme espace pour lui dans la politique britannique", égrène la source du journal, dont l'information est bien entendu à prendre au conditionnel, même si l'ancien Premier ministre a déjà publiquement évoqué l'hypothèse.

Selon la source, Tony Blair chercherait des bureaux dans le quartier de Westminster, où sont toutes les institutions politiques, pour 130 collaborateurs--rien que ça. Tony Blair incarne de fait un centrisme néo-libéral qui n'est aujourd'hui que guère représenté dans la politique britannique. D'un côté, Jeremy Corbyn, issu de la gauche de la gauche du Parti travailliste, touche le fond dans les sondages et additionne les polémiques. De l'autre, après le tremblement de terre du Brexit, Theresa May assume une ligne politique droitière, à cheval entre le libéralisme traditionnel de son parti et un populisme destiné à drainer les voix du Ukip. 

Il reste à voir, cependant, si l'absence de figure dans l'espace qu'occuperait Tony Blair est le signe d'une opportunité ou, au contraire, que l'échiquier a changé et que cet espace n'existe plus. De plus, si Blair fut l'artisan de victoires électorales écrasantes et peut vanter de nombreux aspects positifs à son bilan, il serait également suivi de casseroles, notamment son rôle dans l'entrée du Royaume-Uni dans la Guerre en Irak, qui ne lui a jamais été pardonné par de nombreux pans de l'opinion et qui a été durement épinglé par une enquête parlementaire indépendante, ou encore ses activités de "conseil" pour de grandes entreprises ou des gouvernements étrangers depuis son départ du 10 Downing Street, grâce auxquelles il s'est beaucoup enrichi mais qui ne manqueraient pas de susciter des attaques. 

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Lu sur The Independent

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