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Richard Anthony "à présent tu peux t'en aller" : les réactions à sa mort
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Salut le copain !

Le chanteur français est décédé à l'âge de 77 ans. Il souffrait d'un cancer.

Richard Anthony, l'une des figures des yé-yé en France, est décédé à Pégomas dans la nuit de dimanche à lundi, à l'âge de 77 ans. Il luttait contre un cancer. Interprète de tubes comme "Et j'entends siffler le train" (21 semaines numéro 1 des ventes), il était notamment connu pour ses reprises de chansons américaines. Nouvelle Vague en est un bel exemple. Au départ, le titre desCoasters intitulé Three Cool Cats : "Une petite MG, trois compères, trois mignonnes s’approchent fort bien balancées, pas mal, pas mal du tout, ça c’est un sacré coup, moi je veux la grande blonde, moi je prends la petite ronde."

Mais, il n'était pas que chanteur, c'était également une belle plume. Richard Anthony, qui enregistrait ses titres à Londres, a rencontré les Beatles à leurs débuts. Et il leur a écrit leur premier tube en France, Michèle, en hommage à sa première compagne. 

Voici le clip de Nouvelle vague :

Interrogée à la mi-journée sur l'antenne de RTL, l'une des radios mythiques de cette époque, Michèle Torr a évoqué avec émotion son ami disparu : "Je l'ai connu dans les années 1960, on a fait de nombreux spectacles et galas ensemble". Et de se souvenir : "Il nous a montré le chemin à tous, à Claude François puisque, après, on a tous adapté des chansons américaines, anglaises. Il a été le premier à aller voir ce qu'il se passait et à écouter, à adapter, à faire adapter en français ces chansons… Il avait une belle voix et donc il y avait la qualité. Il était le number 1, il a été le chef de file à cette période-là, en 1960."

Les deux chanteurs avaient notamment participé à la tournée Âge tendre et tête de bois. Michèle Torr a raconté lundi sur les ondes : "Cette tournée lui a fait un bien fou. Il a connu le bonheur et le succès à nouveau ces dernières années grâce à cela. Ça a été beaucoup, beaucoup de bonheur. Les gens étaient tellement heureux de le retrouver. Ça a été de bons moments pour lui et tous ensemble évidemment." 

Toujours à la radio de la rue Bayard, le chanteur Dave s'est lui aussi exprimé : "Cela me fait de la peine parce que c'est un immense artiste qui avait une voix exceptionnelle d'une part, et qui, d'autre part, était l'un des rares artistes dans les années 1960 vraiment connu en Europe, même en Angleterre". L'interprète du titre "Du Côté De Chez Swann" se souvient : "Il était farfelu dans les affaires peut-être, mais quel chanteur !"

Sabine Anthony, sa femme, a déclaré à Marc-Olivier Fogiel, sur RTL : "Je l'aimerai toujours, c'est un être fantastique qui est parti." Alice Dona, elle aussi figure des années 1960-1970 a partagé sa peine à l'antenne de RTL : "Il avait l'art de choisir son répertoire. Il a ouvert la porte pour Johnny Hallyday, pour Sylvie Vartan et pour toute cette vague “yé-yé”: Sheila et autres, et puis Claude François a suivi aussi."

Des son côté l'ex-femme de Johnny Hallyday, Sylavie Vartan a réagi sur Europe 1, autre radio mythique des yé-yé : "C'est une triste nouvelle, il me ramène à mes débuts. Le précurseur de nous tous".

Sur iTélé, l'ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a également salué le chanteur aux 60 millions de disques vendus. "C'était plus qu'une figure des yé-yé. C'était un véritable musicien et un homme attachant qui a été consumé par la vie, par le succès, par toutes sortes de déboires sentimentaux et fiscaux. Mais il avait gardé une fraîcheur et une gentillesse extrêmes."

Fleur Pellerin, l'actuelle ministre de la culture a, elle, salué l'homme aux "plus de 600 titres, souvent enregistrés dans différentes langues» dont les «chansons seront encore longtemps dans les cœurs et sur les lèvres".

Voici un des ses plus gros succès avec ce fameux refrain : "Un, deux, trois, elle tremblait de montrer quoi ? Son petit itsi bitsi tini ouini tout petit bikini qu’elle mettait pour la première fois."

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