Retraites : le Medef veut croire à une "ouverture" sur la baisse du coût du travail

Après la CFDT, "rassurée" par Jean-Marc Ayrault sur la future réforme des retraites, c’est le président du Medef, Pierre Gattaz, qui s’est félicité ce lundi de l’"ouverture" obtenue après que le Premier ministre lui ait promis de réfléchir à une éventuelle baisse du coût du travail.

L'enjeu est grand : pour le syndicat patronal seule une baisse "significative" du coût du travail, hors crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice), est susceptible de compenser une hausse de plusieurs dizaines de points des cotisations sociales des entreprises envisagée par le gouvernement pour financer les retraites.

"Nous pourrions imaginer réfléchir avec le gouvernement à comment transférer ces 34 milliards [en euros, les cotisations liées aux allocations familiales payées par les entreprises, selon Pierre Gattaz] du coût du travail, les enlever, de telle façon à redonner de l’air aux entreprises et financer par d’autres moyens ces allocations familiales", s’est enthousiasmé le chef de l’organisation patronale.