Retraite à 64 ans : l'Insoumis Coquerel donne son feu vert à l'examen de la proposition d'abrogation<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président LFI de la commission des affaires économiques de l'Assemblée a annoncé sa décision après avoir été saisi par son homologue des affaires sociales. Il juge le texte du groupe Liot «recevable».
Le président LFI de la commission des affaires économiques de l'Assemblée a annoncé sa décision après avoir été saisi par son homologue des affaires sociales. Il juge le texte du groupe Liot «recevable».
©JULIEN DE ROSA / AFP

Jugé "recevable"

Le président LFI de la commission des affaires économiques de l'Assemblée a annoncé sa décision après avoir été saisi par son homologue des affaires sociales. Il juge le texte du groupe Liot «recevable».

 La proposition de loi du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) visant à abroger une partie de la réforme des retraites a officiellement été jugée «recevable», ce mardi matin, par le président Insoumis de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel. Ce dernier avait été saisi la semaine dernière par sa collègue présidente de la commission des affaires sociales, Fadila Khattabi (Renaissance), pour étudier la recevabilité de ce texte, que les troupes présidentielles estiment inconstitutionnel au titre de l'article 40 de la Constitution. Disposition qui prévoit qu'une proposition émanant des parlementaires ne peut pas dégrader les finances publiques.

Le bureau de l'Assemblée nationale s'était déjà réuni une première fois il y a quelques semaines pour statuer sur le sujet, estimant alors cette proposition de loi transpartisane recevable. C'était donc au tour du président de la commission des finances de donner son avis. «Rien n'oblige le président de la commission des finances à être plus sévère que le contrôle initial et premier fait par le bureau», a notamment argué l'élu LFI de Seine-Saint-Denis, énumérant les différentes raisons qui le poussent à prendre cette décision. Et d'ajouter : «Depuis le début de cette législature, six propositions de loi qui comportaient gage de charge comparable ont été adoptées et promulguées».

Éric Coquerel a également revendiqué être «le plus factuel» possible, souhaitant ne pas «parler dans un esprit polémique». «Je ne veux pas être un président de la commission des finances partisan même si je suis membre de l'opposition», a-t-il notamment expliqué, dénonçant les «pressions (...) de l'exécutif» sur une décision pourtant «purement parlementaire».

Mais l'affaire est loin d'être close. Invitée sur France 2, ce mardi matin, la présidente macroniste de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a de son côté estimé que cette proposition était «inconstitutionnelle» et affirmé qu'elle «prendrait ses responsabilités». Cette dernière pourrait donc convoquer dans les jours qui viennent un nouveau bureau de l'Assemblée, cénacle dans lequel la majorité est majoritaire. Et pourrait donc prononcer l'irrecevabilité du texte, censé être débattu - et soumis au vote - le 8 juin prochain.

Le Figaro

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