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Restauration : rien ne va plus, perte de 10% des emplois en 2 ans
©Reuters

Alarmant

Les effectifs ont baissé de 9,2% en deux ans à périmètre comparable, passant de 27.519 salariés fin mars 2011 à 24.984 fin mars 2013, selon le communiqué du syndicat national.

C'est un signe qui ne trompe pas. Dans un secteur d'activité, lorsque les effectifs se réduisent, ce n'est jamais un signe de bonne santé. Ainsi, actuellement, la restauration en France souffre. Le secteur a perdu 10% d'emplois en deux ans, soit plus de 2 500. Cette information a été annoncé mardi par le Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC, ex-syndicat des chaînes).

Entre le premier trimestre 2011 et le premier trimestre 2013, les 14 adhérents interrogés (représentant 32 enseignes de chaînes et 822 établissements) font état d'un total de 962 000 heures de travail en moins, soit 10,3% de moins en deux ans. Leurs effectifs ont baissé de 9,2% en deux ans à périmètre comparable, passant de 27.519 salariés fin mars 2011 à 24.984 fin mars 2013, selon le communiqué du syndicat. Soit plus de 2.500 emplois en moins, "très majoritairement au sein du collège des employés".

"La restauration commerciale va mal et cela se traduit par un gel de créations d'emplois voire par des destructions d'emplois", lance le syndicat en évoquant un résultat "alarmant". Il appelle le gouvernement à "tenir compte de la fragilité des entreprises du secteur" en vue du débat d'orientation budgétaire et des "orientations du prochain projet de loi de finances". "Nos entreprises souffrent. Nous subissons la crise de plein fouet. Pour la première fois, nous détruisons des emplois. Attention à ne pas nous affaiblir davantage", a déclaré le président du SNRTC Michel Morin (Léon de Bruxelles), cité dans le communiqué.

Il rappelle que la profession sera soumise à "une nouvelle hausse de TVA au 1er janvier" 2014, "très difficile" à répercuter sur les prix étant donnée la baisse du pouvoir d'achat de la clientèle, selon lui. La hausse de la TVA "pourrait avoir des conséquences désastreuses" pour l'emploi, estime M. Morin, ajoutant que les chefs d'entreprises ne peuvent assumer davantage d'efforts.

Le SNRTC a effectué son étude en comparant les chiffres des premiers trimestres 2011, 2012 et 2013, à périmètre comparable de restaurants, de 14 adhérents représentant 32 enseignes de restauration commerciale et traiteurs. 

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