Rapport de la Cour des comptes : les soins d'optique dans le viseur...<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
La Cour s'inquiète d'une "spirale" de la dette sociale "toujours plus élevée et de moins en moins financée"
La Cour s'inquiète d'une "spirale" de la dette sociale "toujours plus élevée et de moins en moins financée"
©

Du changement

Les hôpitaux et laboratoires d'analyses sont aussi dans le collimateur de la Cour des comptes, qui détaille mardi ses pistes d'économies pour endiguer le déficit de la Sécurité sociale.

La Cour des comptes lance un signal d'alarme. Principaux concernés les soins dans le domaine de l'optique. Selon elle, les remboursements de frais dans l'optique par la Sécurité sociale sont bien trop élevés et pourraient faire l'objet d'économies bien plus importantes. Par ailleurs, elle affirme que le redressement des comptes sociaux connaîtra un "véritable coup d'arrêt" en 2013, "du fait de l'atonie de la croissance".

Dans son rapport, on peut lire que cette année, le déficit du régime général de la Sécu (salariés du privé), devrait ainsi s'élever à 14,3 milliards d'euros, hors fonds de solidarité vieillesse. Ces comptes devraient être ajustés le 26 septembre, lors de la présentation du Budget de la Sécu 2014 par le gouvernement, qui s'est engagé à limiter son déficit public à 3,6% du PIB fin 2014.

Plus généralement, la Cour s'inquiète d'une "spirale" de la dette sociale "toujours plus élevée et de moins en moins financée" qui doit être enrayée "avec une urgence impérieuse". "Résorber le déficit de la Sécurité sociale doit constituer une priorité majeure", relève-t-elle, soulignant que cet effort est "indispensable pour notre pays" et que "sa réalisation est possible".

La progression des dépenses de santé remboursées par l'assurance maladie, fixée chaque année au travers de l'Ondam (objectif national des dépenses de l'assurance maladie), doit être limitée à +2,4% en 2014 (au lieu de +2,6 prévu) puis +2,3% en 2015 et 2016, selon elle. En 2012, ces dépenses se sont élevées à 170,3 milliards d'euros.

Mais pour la Cour, il "importe de mettre en oeuvre des réformes structurelles seules à même d'infléchir durablement l'évolution tendancielle des dépenses". Elle consacre ainsi cinq chapitres aux hôpitaux, privés ou publics, où des économies sont réalisables. Des efforts peuvent également être réalisés dans les dépenses liées à la biologie médicale, dont le coût représente six milliards d'euros pour l'assurance maladie. Autres pistes d'économies possibles pour la Cour: la permanence des soins la nuit, les jours fériés et les week-ends, où l'on assiste à une "explosion des dépenses de l'assurance maladie qui ont triplé depuis 2011".


En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !