Rachat d'Alstom : le conseil d'administration aurait choisi General Electric, Siemens ne baisse pas les bras<!-- --> | Atlantico.fr
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L'avenir d'Alstom se rapproche de celui de General Electric suite au nouveau conseil d'administration
L'avenir d'Alstom se rapproche de celui de General Electric suite au nouveau conseil d'administration
©Reuters

Presque fait

Siemens a fait parvenir par lettre aux administrateurs d'Alstom un projet beaucoup plus détaillé que l'ébauche envoyée dans l'urgence dimanche.

Le conseil d'administration du fleuron français de l'énergie et des transports s'est tenu ce mardi, pour la troisième fois depuis vendredi. À l'issue de cette réunion, il a, selon les informations du Figaro, accepté à l'unanimité l'offre, ferme et financée, de General Electric de lui racheter ses activités énergie pour plus de 10 milliards d'euros. 

Le deal n'est pas conclu pour autant. Le conseil d'Alstom a commandé une expertise indépendante de l'offre de GE. Et ainsi ouvert une période d'un mois pendant laquelle GE sera tenu par son offre, mais qui laissera à Alstom une certaine marge de manœuvre. Le groupe français n'aura certes pas le droit de démarcher d'autres acquéreurs potentiels, mais il pourra examiner toute proposition alternative qui lui serait faite.

Siemens ne s'avoue pas vaincu pour autant. Le groupe allemand a confirmé à l'issue de la réunion de son propre conseil, son intention de faire une offre à Alstom. À la condition d'avoir accès aux données financières de l'entreprise et de pouvoir s'entretenir avec sa direction. Siemens a fait parvenir mardi par lettre aux administrateurs d'Alstom un projet beaucoup plus détaillé que l'ébauche envoyée dans l'urgence dimanche. Selon nos informations, le groupe allemand valorise en premioère analyse la branche énergie d'Alstom qu'il convoite entre 10,5 et 11 milliards d'euros. Il propose désormais d'apporter la totalité de son activité transports (TGV, locomotives mais aussi ses rentables métros) au groupe français, dont il serait actionnaire à 19%. Siemens souhaite en revanche récupérer le métier de signalisation du français.

Le Figaro

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