Professions réglementées : une partie des mesures présentée ce mercredi en conseil des ministres<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron expose la première partie de son texte sur les professions réglementées ce mercredi
Emmanuel Macron expose la première partie de son texte sur les professions réglementées ce mercredi
©Reuters

A quelle sauce ?

L'entourage d'Emmanuel Macron a indiqué que "le texte dans son intégralité sera présenté en décembre".

Le bras de fer entre les professions réglementées et Emmanuel Macron est loin d'être terminé. Alors que dans la plupart des secteurs menacés, on reste mobilisé, le ministre de l'Economie va présenter une partie des mesures ce mercredi en conseil des ministres. Son entourage a précisé que "le texte dans son intégralité sera présenté en décembre". Pour le moment aucune information n'a filtré sur le contenu de cette "partie 1". 

Le projet de loi "pour la croissance" à présent nommé "pour l'activité" avait été amorcé le 10 juillet par Arnaud Montebourg, qui voulait "restituer l'équivalent de 6 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français". Depuis, Emmanuel Macron n'a cessé de minorer ce chiffre et a refusé à plusieurs reprises la paternité de ce texte. Le ministre "souhaitait revoir ce projet" dit-on dans son entourage et surtout "consulter les secteurs concernés".

Des secteurs concernés qui après une démonstration de force dans plusieurs villes de France le 30 septembre dernier, restent inquiets sur leur sort. Pharmaciens, dentistes, huissiers et notaires attendent des gages. En attendant, l'Union nationale des professions libérales (UNAPL) a annoncé vendredi la poursuite de son mouvement contre le projet de réforme et la programmation d'une "grande manifestation nationale à Paris" dans les semaines à venir.

Dans l'entourage du ministre, on précise qu'Emmanuel Macron voudrait gérer certaines situations au cas par cas. Celui des notaires est d'ailleurs l'un des plus complexes. La fin du monopole entraînerait de grosses "charges" pour l'Etat. En effet, selon le Figaro, qui cite Jean Tarrade, président du Conseil supérieur du notariat (CSN), "les notaires affirment que la réforme de leur profession entraînerait en vertu de la loi une indemnisation de 8 milliards d'euros de la part du gouvernement, si la loi supprime ou altère leur droit de présentation c'est-à-dire de cession de leur clientèle".

Emmanuel Macron va donc devoir trouver des solutions notamment pour éviter de nouvelles dépenses superflues à l'Etat. Pas si simple.

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