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Professions réglementées : l’Inspection générale des finances publie un rapport choc
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Et c'est reparti

Arnaud Montebourg avait annoncé jeudi dans un "discours pour le redressement de l'économie" sa volonté de s'attaquer aux professions réglementées.

37 professions réglementées sont dans le viseur de Bercy. Comme le rapporte ce mardi matin le journal Les Echos, l'Inspection générale des finances a fait un rapport pour déterminer si ces professions bénéficient de rentes. Ce document préconise des réformes pouvant faire baisser jusqu'à 20 % leurs prix. Arnaud Montebourg avait annoncé jeudi dans un "discours pour le redressement de l'économie" sa volonté de s'attaquer aux professions réglementées.

"Le ministre s'est engagé à rendre ce rapport public le moment venu", a indiqué le ministère même si certains chiffres évoqués par les Echos ne correspondent pas à ceux du rapport. Les pharmaciens, les notaires, les huissiers, les greffiers, ou encores les ambulanciers. Ce rapport aurait été commandé par Pierre Moscovici lorsqu'il était encore ministre de l'Economie et des Finances. D'après ce document, "le chiffre d'affaires cumulé de ces professions représentait 235 milliards d'euros en 2010, leur bénéfice, 42 milliards d'euros et leurs effectifs, plus de 1 million de salariés. Leur valeur ajoutée équivaut à 6,4 % du PIB" explique le journal économique relayé par l'AFP. "Le rapport a d'abord cherché à savoir si ces professions bénéficiaient bien de rentes particulières. Si l'on en juge par leur niveau de rentabilité, la question ne fait pas de doute. Leur bénéfice net avant impôt représente en moyenne 19 % de leur chiffre d'affaires, soit 2,4 fois la rentabilité constatée dans le reste de l'économie", écrit le journal.

Par ailleurs, le bénéfice de ces professions a progressé de 46% sur la période 2000-2010. "Il est intéressant de noter que malgré ces très bons indicateurs sectoriels et en l'absence de toute concurrence internationale, les 37 professions concernées ont touché 1,7 milliard d'euros de crédit d'impôt compétitivité et emploi" dit le journal qui explique à la fin de son article que selon un sondage de l'IGF, le service au client "est sérieusement remis en cause par les utilisateurs".

Lu sur Les Echos.fr

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