Prix alimentaires et inflation : « Il n'y aura pas de mars rouge », confie Bruno Le Maire

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, recevra les acteurs de la grande distribution « dans les prochains jours » pour tenter de limiter l'impact de l'inflation sur le quotidien des Français. Invité de BFMTV et RMC, Bruno Le Maire s’est confié sur la situation des prix alimentaires :

« Il n'y aura pas de mars rouge, il n'y a aucune raison qu'il y ait de mars rouge », a confié le ministre de l’Economie et des Finances.

Depuis de nombreux mois, la crainte d'une flambée des prix après les négociations annuelles des supermarchés avec leurs fournisseurs faisait redouter le pire pour le pouvoir d’achat des Français.

Ces négociations, qui doivent être conclues au plus tard le 1er mars, sont traditionnellement tendues, mais le sont d'autant plus cette année dans un contexte inflationniste (avec la crise énergétique, des transports ou des matières premières) qui pèse énormément sur les marges de l'ensemble des acteurs.

Les négociations concernent l'ensemble des produits à marque dite « nationale » (Danone, Lu, Mondelez...). Les produits de marques de distributeurs (Marque Repères, Produits U ou Carrefour...) ne sont pas concernés.

« Nous allons rester à des niveaux de prix qui sont très élevés » mais « il n'y a aucune raison que les prix s'enflamment à partir du mois de mars », a confié Bruno Le Maire.

Le ministre va recevoir les distributeurs « dans les prochains jours » pour voir comment limiter l'impact de l'inflation « sur le panier des compatriotes ».

« J'ai fixé le 15 mars comme date limite pour trouver ensemble une solution opérationnelle sur cette augmentation des prix alimentaires et des prix de grande consommation de manière générale », a indiqué Bruno Le Maire.

« Je maintiens que (...) vers la mi-2023, l'inflation devrait refluer dans notre pays », a précisé Bruno Le Maire.