Prison de Vivonne : fin de la mutinerie, 11 blessés <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Faits divers
Prison de Vivonne : fin de la mutinerie, 11 blessés
©Reuters

Fin de partie

Un détenu était parvenu à s'emparer des clés des cellules, après une altercation avec un surveillant.

60 cellules saccagées, un départ d'incendie, 11 blessés légers… C'est le triste bilan de la mutinerie qui a éclaté à la prison de Vivonne, près de Poitiers (Vienne), lundi vers 17h30. Selon un communiqué du  ministère de la Justice, les équipes régionales d'intervention et de sécurité ainsi que des gendarmes mobiles "sont intervenues vers 20h30, prenant le contrôle du 2e étage." Vers 22h15, la situation était enfin maitrisée.

La mutinerie semble avoir été déclenchée par le refus d'une permission de sortie à l'un des détenus. "Deux détenus ont bousculé un surveillant et ont réussi à lui subtiliser son trousseau de clefs et son walkie-talkie d'alarme, ce qui leur a permis d'ouvrir toutes les cellules" du deuxième étage du bâtiment, a expliqué à l'AFP Emmanuel Giraud, délégué régional du syndicat FO pénitentiaire pour la Nouvelle-Aquitaine.

L'étage a été saccagé par les prisonniers qui ont déclenché un début d'incendie, provoquant l'intoxication de 11 personnes dont 6 détenus. Deux hommes ont été mis en garde à vue, peu après le retour au calme, tandis qu'une enquête est lancée. Parmi les détenus "célèbres" présents à Vivonne, on retrouve Abdelkader Merah, frère de Mohamed Merah, mais l'homme n'était pas présent dans cette aile du bâtiment. 

Lu sur l'Obs

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !