Objectif number 1
Pour le futur gouverneur de la Banque centrale britannique, objectif n°1 : la croissance et non l'inflation
Mark Carney se dit prêt à voir l'inflation augmenter si cela permet de soutenir la croissance économique.
Le signal est clair. Le futur gouverneur de la Banque centrale britannique est prêt à voir l'inflation augmenter si cela permet de soutenir la croissance économique. En estimant au forum économique mondial de Davos qu'une banque centrale avait théoriquement la possibilité de cesser de se fixer un objectif d'inflation - 2 % au Royaume-Uni depuis 20 ans - pour le remplacer par un objectif de PIB exprimé en termes nominaux (c'est-à-dire incluant l'inflation), Mark Carney, l'actuel gouverneur de la Banque du Canada et prochain numéro un de celle d'Angleterre, a sans aucun doute secoué la "vieille dame de Threadneedle Street".
Dans le monde de la finance, il est difficile d'avoir échappé à Mark Carney en 2012. Le gouverneur de la Banque du Canada a souvent fait la une des rubriques économiques des journaux. Lorsqu’il ne réprimandait pas les ménages canadiens parce qu’ils n’économisent pas assez, il reprochait aux chefs d’entreprise de laisser dormir trop d’argent dans leurs coffres, ou bien alors il tentait de déterminer si l’économie canadienne souffrait du syndrome hollandais.
La désignation, en novembre dernier, de Mark Carney à la tête de la Banque d'Angleterre a impressionné. Le 1er juillet 2013, il deviendra le premier gouverneur non britannique à diriger la prestigieuse institution en 318 ans. Selon le chancelier de l'Echiquier, George Osborne, le Canadien est "le gouverneur de banque centrale d’exception de sa génération".
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