Pour Jean-François Copé, François Hollande est responsable "de la dégradation du tandem franco-allemand"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-François Copé s'en est pris ouvertement à François Hollande
Jean-François Copé s'en est pris ouvertement à François Hollande
©Reuters

C'était mieux avant

Lors d'une intervention,, il a estimé que le couple franco-allemand ne fonctionnait "plus aussi bien" depuis l'élection de François Hollande le 6 mai 2012.

Jean-François Copé l'avait dit lors de ses voeux. 2013 sera une année d'opposition à la gauche et à l'action de François Hollande. Mais le président de l'UMP n'avait pas indiqué qu'il s'en prendrait personnellement à François Hollande. C'est pourtant ce qu'il a fait lundi soir dès son arrivée à Berlin pour célébrer mardi à Berlin le 50e anniversaire du traité d'amitié entre l'Allemagne et la France.

Pour lui, si les relations entre l'Allemagne et la France se dégradent, c'est à cause du chef de l'Etat. "L'absence de complicité entre le président français et la chancelière allemande n'est un secret pour personne", a-t-il dit. "Que dire des tentatives malvenues de Français Hollande de nouer des alliances de circonstances en cherchant à contourner l'Allemagne au mois de juin dernier ?" a-t-il ajouté. "Elles ne sont ni dignes de notre amitié, ni à la hauteur des enjeux. Oui, il y a bien une responsabilité personnelle du président français dans la dégradation du tandem franco-allemand."

Il faisait notamment allusion au rapprochement entre François Hollande et les chefs de gouvernement italien et espagnol, Mario Monti et Mariano Rajoy. "A lui désormais de faire le nécessaire, au-delà des célébrations solennelles, pour restaurer la confiance", a ajouté François Copé. "Durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, beaucoup a été fait. La France s'était engagée sur la bonne voie (réforme des retraites, défiscalisation des heures supplémentaires, TVA anti-délocalisation).

Jean-François Copé s'en est également pris à certains choix allemands en matière de politique étrangère. "La France a été surprise et même, avouons-le, déçue par l'abstention allemande au Conseil de sécurité lors du conflit libyen", a-t-il dit. Visiblement, le patron de l'UMP n'est pas venu à Berlin pour faire de la figuration.

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