Panama Papers : des révélations sur la fortune offshore de l'Autorité palestinienne <!-- --> | Atlantico.fr
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Le Fonds d'investissement palestinien, créé en 2003 et qui dépend directement de l'Autorité palestinienne, détient 18 % du capital de cette société.
Le Fonds d'investissement palestinien, créé en 2003 et qui dépend directement de l'Autorité palestinienne, détient 18 % du capital de cette société.
©Reuters

Scandale

Le fils de Mahmoud Abbas serait lié la Compagnie d'investissement arabo-palestinienne (Arab Palestinian Investment Company ou APIC), administrée depuis Dubaï par un gérant saoudien, le cheikh Omar Aggad,

Selon les documents révélés il y a deux semaines par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), et relayés par le quotidien israélien Haaretz, le scandale des "Panama Papers" dévoile des liens troubles entre l’Autorité palestinienne et l’un des fils de son président, Mahmoud Abbas. "L’affaire est née dans le secret du cabinet fiscal Mossack Fonseca, au Panama. Il immatricule en septembre 1994 la société Arab Palestinian Investment Company (APIC) aux îles Vierges britanniques. Yasser Arafat est alors le chef de la Palestine, Mahmoud Abbas a conduit la délégation palestinienne qui a signé les accords d’Oslo un an plus tôt", explique le journal Le Monde mardi 19 avril. 

Le fils de Mahmoud Abbas serait en effet lié la Compagnie d'investissement arabo-palestinienne (Arab Palestinian Investment Company ou APIC), administrée depuis Dubaï par un gérant saoudien, le cheikh Omar Aggad, influent dans plusieurs secteurs de l'économie en Cisjordanie. Le Fonds d'investissement palestinien, créé en 2003 et qui dépend directement de l'Autorité palestinienne, détient 18 % du capital de cette société.

Selon les documents consultés par les journalistes, les actionnaires d’APIC se seraient réunis pour la première fois le 24 mai 1995 à l’hôtel Sheraton de Dubaï, où le cheikh Omar Aggad aurait évoqué "les objectifs généraux de la société, la situation économique dans le monde arabe et les territoires occupés, ainsi que les obstacles rencontrés par les investisseurs". "Il a souligné qu’il leur fallait créer des emplois pour éviter que l’économie palestinienne ne pâtisse de celle d’Israël", rapporte également le procès-verbal. 

>>>> À lire aussi : Petite géopolitique du scandale des Panama Papers : où sont les clients, les sociétés et les comptes bancaires ?

Lu sur Le Monde

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