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Le procès de l'accident de Villiers-le-Bel renvoyé
à juin 2013
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Justice

Le véhicule de police que conduisait le policier avait été percuté par une mini-moto conduite par deux adolescents. Leur mort avait provoqué deux nuits d'émeutes.

[Mis à jour 12h05]

Le procès de l'accident de Villiers-le-Bel est renvoyé aux 6 et 7 juin 2013.


Le tribunal de Pontoise a commencé à juger ce vendredi un policier poursuivi pour homicides involontaires. En novembre 2007, une collision entre le véhicule de police qu'il conduisait et une mini-moto avait entrainé la mort de deux adolescents, à Villiers-le-Bel. Cet accident avait été suivi de deux nuits d'émeutes, durant lesquelles une centaine de policiers avaient été blessés.

Plusieurs policiers en civil assistent à l'audience, ainsi que l'ex-directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, et Didier Vaillant, maire de Villiers-le-Bel à l'époque des faits. "Il ne s'agit pas de faire le procès de la police. Il s'agit que la justice puisse s'exercer sur tous les territoires de la République", a assuré avant l'audience l'un des avocats des parties civiles, Me Jean-Pierre Mignard. Des proches des deux adolescents, Moushin et Lakamy, âgés de 15 et 16 ans au moment du drame, sont également présents à l'audience. Ils n'ont pas fait de déclarations.

Le policier est accusé d'avoir dépassé la limite de vitesse autorisée au moment de la collision. Il encourt 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende. Dans un premier temps, l'enquête avait écarté toute responsabilité des policiers ; une ordonnance de non-lieu avait été rendue par un juge d'instruction de Pontoise le 23 octobre 2009. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles avait infirmé cette décision et ordonné un supplément d'information.

Selon le rapport d'expertise, le véhicule de police roulait à près de 64 km/h au moment de l'impact, au lieu des 50 km/h autorisés. Les deux adolescents roulaient, quant à eux, sur une moto non homologuée pour la route, à une vitesse supérieure à la limite autorisée, sans casque, sans freins et avec des pneus lisses. Ils n'avaient pas respecté une priorité à droite, ce qui a entraîné la collision.

Vu sur Le Point

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