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Nicolas Sarkozy raille l'exécutif : "la situation de la majorité est bien pire que ce qu'en disent les médias"
©Reuters

Cassé

Le président des Républicains s'est aussi félicité ce mardi des bons résultats des municipales partielles et a reparlé islam.

Nicolas Sarkozy a adressé une petite pique à l'exécutif. Ce mardi devant les députés de son parti réunis à l'Assemblée nationale avant l'utilisation du 49-3 par Manuel Valls, le président des Républicains a expliqué que la majorité était "bien pire que ce qu'en disent les médias". Revenant sur les résultats des élections municipales partielles de dimanche, favorables à la droite, il s'est félicité de ces bons scores.

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"Dans ma vie, je n'ai connu Clichy que socialiste. C'est là que François Hollande avait lancé sa campagne en 2012. Et là, dimanche, nous manquons l'élection dès le 1er tour à 50 voix près. C'est un séisme ! Quand l'opposition s'organise et s'unit, elle gagne", a-t-il indiqué ajoutant: "cinq hirondelles ne font pas le printemps, mais si ces élections partielles - les premières depuis la naissance de notre nouveau mouvement - n'avaient pas été bonnes pour Les Républicains, on nous aurait rebattu les oreilles pendant des jours et des jours". Il s'est aussi réjoui de la perte pour le Front national de "40 % de ses suffrages, dans des villes populaires où il est traditionnellement présent". 

Se projetant vers les régionales, Nicolas Sarkozy s'est dit "confiant". "C'est de bon augure pour nos candidats aux élections régionales. J'ai, entre autres, de bons échos de la campagne de Christian Estrosi en Paca" a-t-il conclu, très optimiste.

Enfin, il a ironisé sur le gouvernement qui avait "convoqué une réunion" sur l'islam. "Le débat qui fut le nôtre la semaine dernière sur l’islam a donné lieu à une tempête dans un verre d’eau. Il fut très bien mené par Henri Guaino et Gérald Darmanin" mais "les socialistes - notamment Stéphane Le Foll s’offusquaient que l’opposition puisse réfléchir et polémiquaient. C’est presque s’il ne fallait pas se boucher le nez", a-t-il affirmé. "Or, qu’a fait le gouvernement hier ? Il a convoqué une réunion sur le même thème au ministère de l’Intérieur: et là, cela ne pose aucun problème. Là, ce n’est pas choquant. C’est l’exemple le plus caricatural du mensonge et de la volonté de certains de nous faire taire", selon lui.

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