Négociations sur l'emploi : selon Parisot, un accord est "toujours possible mais..." <!-- --> | Atlantico.fr
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Laurence Parisot négocie depuis quelques heures avec les représentants syndicaux
Laurence Parisot négocie depuis quelques heures avec les représentants syndicaux
©Reuters

Oui ou non

Pour la patronne du Medef, soit un accord "ambitieux, structurant, est signé, permettant vraiment une évolution significative et en profondeur du marché du travail", "soit il n'y aura pas d'accord du tout.

Après avoir affirmé qu'elle était pessimiste lundi, Laurence Parisot a quelque peu changé de cap ce jeudi. Même si elle n'a pas écarté un échec des négociations sur l'emploi en raison du blocage sur la taxation des contrats à durée déterminée, elle a estimé sur Europe 1 qu'un accord "est toujours possible". Mais, elle a dit ne pas comprendre "en quoi une surcotisation sur les contrats courts favoriserait" l'emploi.

Selon elle, "il y a eu une croissance spectaculaire des contrats courts, notamment de moins d'un mois, ces dix dernières années. Or, l'essentiel de cette croissance, 60 %, est de la responsabilité des administrations publiques, notamment de l'administration hospitalière", a-t-elle souligné. "Je pose la question à l'État : pourquoi il nous demande quelque chose que lui-même n'applique pas ?" s'est-elle interrogée.

Pour Laurence Parisot, soit un accord "ambitieux, structurant, est signé, permettant vraiment une évolution significative et en profondeur du marché du travail et répondant à une exigence d'intérêt général", "soit il n'y aura pas d'accord du tout. Sur BFM Business, Jean-François Roubaud a, lui, exprimé son "optimisme" sur l'issue de la négociation, à condition de prendre en compte "les vrais problèmes, et pas la taxation des CDD". Il a rappelé que beaucoup de CDD étaient de moins d'un mois, notamment parmi les chauffeurs-livreurs et dans la restauration. "Il ne faut pas y toucher", a-t-il dit, tout en soulignant que 86 % des salariés étaient employés en contrat à durée indéterminée (CDI). Selon lui, "il faut un accord équitable. Il faut sécuriser les salariés et l'entreprise", a-t-il affirmé.

Patronat et syndicats se retrouvent jeudi et vendredi une dernière fois pour tenter d'arracher un compromis sur la "sécurisation de l'emploi", tant souhaitée par François Hollande pour répondre au chômage et à la crise de compétitivité. 

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