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NDDL : "Quand ces situations deviennent tendues, elles s'hystérisent" juge Macron
©Reuters

Justifications

Au micro de France Inter, le président de la République a justifié l'abandon du projet d'aéroport et promis que les occupations illégales seront levées.

Il avait laissé la tâche ingrate à son Premier ministre. Arès l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, Emmanuel Macron a finalement réagi sur ce sujet, au micro de France Inter. "Notre-Dame-des-Landes a été pensé au moment où il y avait le Concorde, où l'on voulait un supersonique de l'autre côté de l'océan. Ce n'est plus la mobilité que l'on veut pour cette région" explique-t-il. "Le référendum lui-même n'a pas été éclairé par un choix alternatif. Les gens sont restés pour ou contre. Quand ces situations deviennent tendues, elles s'hystérisent".

Concernant l'occupation actuelle du terrain, le chef d'Etat n'entend pourtant pas faire de concessions. "Il y a des gens qui sont sur le terrain, qui veulent développer une agriculture sur un modèle bio ou de circuit court, ils en ont tout à fait le droit, c'est leur terrain", a-t-il expliqué. En revanche, pour "les gens pour qui ça n'est pas leur terrain", Emanuel Macron ne peut pas "accepter une occupation illégale" des parcelles. "Partout où il y aura une occupation illégale du domaine public, elle sera levée" assure-t-il.

"Le problème qu'on a eu avec NDDL, c'est qu'ils s'étaient installés depuis des années avec quasiment un armement", souligne-t-il. "Le Premier ministre a pris une bonne décision. Elle a respecté strictement l'engagement que j'ai pris : rétablir l'ordre républicain."

Par ailleurs, la "route des chicanes" qui traverse la ZAD a été "dégagée", a annoncé la préfète de la région Pays de la Loire, Nicole Klein. "Ça a demandé beaucoup d'efforts, de beaucoup de monde, mais c'est réalisé. C'est un signe de bonne volonté. On va pouvoir passer au dialogue."

Lu sur FranceInfo

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