Mort de Nahel : les collègues du policier incarcéré ont été menacés de mort, certains ont été exfiltrés pour leur sécurité<!-- --> | Atlantico.fr
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Depuis l’incarcération de Florian M., ses collègues sont visés par des menaces de mort.
Depuis l’incarcération de Florian M., ses collègues sont visés par des menaces de mort.
©Valery HACHE / AFP

Forces de l'ordre

Les collègues du policier qui a tué Nahel à Nanterre lors d’un refus d’obtempérer sont victimes de menaces depuis une semaine. Certains ont dû déménager avec leurs proches dans des lieux tenus secrets. Le policier à l'origine du tir a été maintenu en détention provisoire.

La brigade de la compagnie de motocyclistes des Hauts-de-Seine où était en poste le policier de 38 ans auteur du tir mortel sur Nahel à Nanterre a été sérieusement impactée par l’ampleur de la crise suite aux émeutes et à l’enquête menée par l’IGPN, selon des informations d’Europe 1.

Florian M. a été mis en examen et placé en détention provisoire à la prison de la Santé. Son binôme a été écarté d’office.

Les autres agents de cette brigade sont des victimes collatérales. L’affaire et l’enquête en cours ont de sérieuses conséquences pour eux et leurs familles. Le chef de brigade qui rendait visite à son collègue à l’hôpital, quelques heures après les faits, a été reconnu par un ambulancier qui a dévoilé son identité sur les réseaux sociaux. Sa femme, enceinte de jumeaux, et ses enfants ont dû déménager et être exfiltrés dans un endroit tenu secret.

Cinq autres policiers ont continué depuis dix jours leur travail, sous la menace. Leur hiérarchie leur a demandé de ne plus sortir, sauf pour une urgence ou sur un appel police-secours.

« Ils sont assez reconnaissables avec leurs motos et sont insultés dans la rue de meurtriers », selon une source proche du groupe qui s’est confiée à la rédaction d’Europe 1.

Des psychologues sont intervenus au sein du service. Les agents en question pourraient recourir à des arrêts maladie, « pour deux ou trois semaines seulement ».

Depuis l’incarcération de Florian M., ses collègues sont visés par des menaces de mort. Certains agents auraient l’intention d’arrêter le travail quelques semaines.

Europe 1

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