Mort de Mahsa Amini : les autorités iraniennes coupent l'accès aux réseaux sociaux et à WhatsApp après six jours de manifestations<!-- --> | Atlantico.fr
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Les autorités iraniennes ont bloqué l'accès aux réseaux sociaux et à WhatsApp après six jours de manifestations suite à la mort de Mahsa Amini.
Les autorités iraniennes ont bloqué l'accès aux réseaux sociaux et à WhatsApp après six jours de manifestations suite à la mort de Mahsa Amini.
©Ozan Kose / AFP

Colère de la jeunesse iranienne

La mort de Mahsa Amini après son arrestation par la police des moeurs a entraîné une série de manifestations en Iran. La décision des autorités iraniennes de couper l’accès aux plateformes numériques a été prise en raison "des actions menées par des contre-révolutionnaires contre la sécurité nationale via ces réseaux sociaux", selon l'agence de presse Fars.

Les autorités iraniennes ont bloqué l'accès à Instagram et WhatsApp, jeudi 22 septembre. Depuis six jours, des manifestants protestent et expriment leur colère contre la mort de Mahsa Amini, une femme de 22 ans arrêtée  le 13 septembre par la police des mœurs, chargée de faire repsecter le port du voile. 

Depuis le début de ces manifestations, les connexions étaient ralenties.

"Sur décision des responsables, il n'est plus possible d'accéder en Iran à Instagram depuis mercredi soir et l'accès à WhatsApp est également perturbé", a annoncé l'agence de presse Fars. 

Cette mesure a été prise en raison "des actions menées par des contre-révolutionnaires contre la sécurité nationale via ces réseaux sociaux", selon les précisions de cette agence.

De nombreuses femmes en Iran ont également publié des vidéos sur les réseaux sociaux dans lesquelles elle brûlait leur voile, depuis l'annonce de la mort de Mahsa Amini. 

Depuis le blocage des plateformes comme YouTube, Facebook, Telegram, Twitter et Tiktok ces dernières années en Iran, Instagram et WhatsApp étaient les applications les plus utilisées dans le pays. 

Largement, l'accès à internet, et notamment aux réseaux sociaux, est largement filtré ou restreint par les autorités. 

En l’absence de logiciel anti-censure de type VPN, l'essentiel des pages web hébergées hors du pays sont inaccessibles.

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