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Mort d'Hervé Gourdel : pour Laurent Fabius, "nous avons 2 adversaires, à la fois Bachar al-Assad et Daech"
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Point de vue

Le ministre des Affaires étrangères était ce jeudi matin sur France Info. Il a indiqué que l'exécution de l'otage français était "une infamie".

La décapitation d'Hervé Gourdel mercredi en Algérie par un groupe proche de l'Etat Islamique a suscité l'indignation de toute la classe politique et en particulier du gouvernement. Ce jeudi matin sur France Info, Laurent Fabius a fait un point sur la situation et sur les intentions de la France. Qualifiant à plusieurs reprises l'exécution de l'otage français d'une "infamie", il a indiqué qu'il faut "à la fois condamner avec une extrême fermeté ce qui s'est passé qui est épouvantable, garder son calme et faire tout pour les retrouver et les châtier".

Déterminé à punir les responsables qui "veulent nous terroriser", Laurent Fabius a expliqué que la réaction à avoir "est exactement l'inverse". Interrogé sur la situation en Syrie, le ministre des Affaires étrangères a eu un discours très ferme. "Nous n'avons pas un seul ennemi, nous avons  deux adversaires. A la fois monsieur Bachar al-Assad et le groupe Daech. (...) Il faut répéter sans cesse que Bachar al-Assad est très largement à l'origine du développement de ce mouvement terroriste. Et qu'encore aujourd'hui tout laisse à penser que les puits de pétrole qui sont contrôlés par le groupe Daech servent à alimenter monsieur Bachar al-Assad. Il ne s'agirait pas qu'en frappant Daech que ce soit monsieur Bachar al-Assad qui en profite" a-t-il soutenu.

De son côté, sur Europe 1, Bernard Cazeneuve a dit ressentir un "choc" après la mort d'Hervé Gourdel. "Ces actes sont d’une barbarie extrême, ils traduisent la monstruosité de ces terroristes et cela appelle à une réaction puissante à l'extérieur comme à l’intérieur pour protéger nos ressortissants. (...) Face à des évènements d'une telle monstruosité, le pays doit être rassemblé et uni, dans le sang-froid" a indiqué le ministre de l'Intérieur ajoutant que "la France n'a pas peur car elle ne doit pas avoir peur".

lu sur France Info

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