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Michèle Alliot-Marie : le prochain président "ne doit pas être là pour stresser les Français, pour leur faire peur"
©Reuters

Attaque en règle

Candidate à la présidentielle, MAM propose en revanche d'interdire le droit de grève aux fonctionnaires.

Si les Républicains et le centre ont leur candidat, quelques irréductibles espèrent bien être présents au scrutin. C'est notamment le cas de Michèle Alliot-Marie qui souhaite incarner "l'héritage gaulliste". Et ainsi se distinguer de François Fillon qu'elle n'épargne pas. "Celui ou celle qui aspire à être président de la République ne doit pas être là pour stresser les Français, pour leur faire peur, mais pour les rassurer" explique-t-elle au Parisien. "Cela veut dire, notamment, que la Sécurité sociale, l'un des acquis du gaullisme, doit être confortée et non menacée."

Pour se démarquer, elle entend bien proposer quelques mesures radicales, notamment sur les fonctionnaires. "Ils ont un statut avec des droits, comme l'emploi à vie, mais aussi des obligations. Parmi ces obligations, je propose qu'il y ait l'interdiction du droit de grève pour les fonctionnaires, afin d'assurer la continuité du service public, comme je suis favorable à l'interdiction d'exprimer une idéologie syndicale ou religieuse."

De la même façon, elle souhaite remettre en cause la barre des 3% de déficits. "A partir du moment où les dépenses de sécurité sont essentielles, compte tenu de la menace terroriste, elles devraient être enlevées des critères de Maastricht qui imposent le déficit public inférieur à 3 % du PIB. Ensuite, il est évident qu'il faut maîtriser les dépenses en luttant contre les gaspillages ou les abus" souligne-t-elle.

Si elle n'a pas encore tous ses parrainages, MAM assure que "cela avance." Ainsi, elle reçoit "chaque jour des promesses. Je dois en être à 300, et je suis très confiante pour avoir les 500."

Lu sur Le Parisien

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