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Marine Le Pen condamnée à 10 000 euros d'amende pour son "faux tract" de Jean-Luc Mélenchon
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Conflit

La justice a finalement donné raison à Jean-Luc Mélenchon dans le procès qui l'opposait à la présidente du Front National, reconnue coupable de "manœuvre frauduleuse".

Le tribunal correctionnel de Béthune a condamné ce jeudi Marine Le Pen à 10 000 euros d'amende pour "man oeuvre frauduleuse", après la distribution par le Front National d'un faux tract de Jean-Luc Mélenchon pour les élections législatives de juin 2012 - une condamnation dont la présidente du parti a immédiatement fait appel par la voix de son avocat Wallerand de Saint-Just. Les deux militants du Front national également visés par la procédure ont, de leur côté, été relaxés. Selon Me Raquel Garrido, l'avocate de Jean-Luc Mélenchon, cette condamnation "démontre que Marine Le Pen a eu des agissements délinquants, répréhensibles, contraires aux valeurs fondamentales de la République, et c'est un grand jour pour la démocratie".

Une photo de Jean-Luc Mélenchon doublée de la citation : "Il n'y a pas d'avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb" inscrite en français et en arabe, le tout sur un fond vert très "islamo-compatible" : telle avait été l'iconographie choisie par le Front National pour se substituer un temps à l'équipe de communicants de Jean-Luc Mélenchon en 2012. Le leader du Front de Gauche avait fait de cette histoire une affaire "personnelle" lors de l'audience du 6 février dernier, allant jusqu'à demander au tribunal l'inéligibilité de Marine le Pen, comme le prévoit la loi pour ce type de délit.

Fière de ce qu'elle présentait alors comme un "coup de com' politique", la présidente du Front National avait déclaré "assumer ce tract", qui selon son avocat "n'avait pas valeur de preuve".

Lu sur Le Parisien

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